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Page:Dictionnaire de théologie catholique, tables générales - vol. 2, 1967.djvu/35

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RISTIE, V, 270 (transsubstanétation et incarnation) ; 1245, 1246 (prêtre indigne célébrant), 1282, 1285, 1290, 1291 (transsubstanétation). d) Sciences, vi, 2471.

Lu bibliogruphie de dom P. Antin dans Catholicisme (v, 741) ajoûte quelques éléments utiles à la riche biblio- #æraphie du D. T. C., vi, 247N-N0,

HILOUIN, abbé de S.-Denvs IX" S.). Sa biographie ses. P. Viard, dans Cuatholicisme, V, 744) intéresse peu ka théologie. Ce qui est davunluge de notre ressort est sa traduction latine des œuvres du l’seudo-Denys l’Arcopagite, 1v, 435. « Sa fructuction en latin des œuvres du Pseudo-Denys l’Aréopagite, écrit P. Viard seul. 745). commença à la réception du beau manuscrit en onciale grecque (Paris, Bibl. nat., ge. 437) que le souverain byzantin Michel le Bègue envoya (827) à Louisse Pieux. Quelle que soit la part qu’il y prit, cette traduction est « assez piètre », même pour le latin. Elle ne fut pas publiée ; il sera seul à l’utiliser, avec son disciple Hincinar ses. vr, 2482) et Jean Scot Érigène qui en fera une autre (860-862) ; cf. v, 404. Sortle de sa cachette au xX11° s., elle a été retrouvée de nos jours par le P. G. Théry… Profitant des légendes clémentines, qui circulaient depuis le vies. et qui s’étaient annexé le nom de Denys de Paris, il identifia S. Denys de Paris avec S. Denys l’Aréopagite (à notre connaissance, il est le créateur de cette identification). » Cf. 11, 605 ; Ev, 435 ; x1v, 942. Publications de G. Théry : Études dyonisiennes : 4, Hilduin, traducteur de Denys : 11, Édition de sa fructuction : m1, Hilduin, hagiographe, duns Études de phil sophie médiévale.

HILOENFBELD (Adolphe).

L’rofesseur à Llénu sprutestant) d’Écriture Sainte ce d’Histoire des dogmes, directeur de la Zeitschrift sitr wissenschaftliche Théologie, H., né en 1823, est mort en 1907. » Comme historien des dogmes, H. trahit l’influence de l’école protestante de Tubingue : importance majeure donnée, pour l’époque apostolique, à une opposition entre Paul et les autres apôtres : pour l’époque postapostolique, à la crise interne du gnosticisme » (Y. Congar, dans Catholicisme, v, 1907). Les références relevées indiquent les écrits d’H. : Apocalypse, 1, 1487. — Apocryphes, 1502. — Apôtres (doctrine des Douze), 1687. — Bardesane, nt, 398, 400. — Basilide, 475. — Canon des Écritures, 1588. — Clémentins (apocryphes), 111, 210- 11, 216. — Colorbasus, 378. —- Colossiens (épître aux), 381. — Diacres, 1v, 710. — Éphésiens (épître aux), v, 164. Feu du jugement, 2241.- Fils de Dieu, 2400.- Galates (épitre aux), vi, 1029, 1051 (bibl.). Hébreux (épitre aux), 2091, 2097. _- Hermas, 2274, 2276, 2287. — Idolothytes, vn, 670. —- Ignace d’Antioche (S.), 69%. — Jésus- Christ, vin, 1379. — Joël, 1490. —- Langues (don des), 2595, 2600. — Marcion, 1x, 2082. — Ophites, x1, 1068. — Pastorales (épîtres), xv, 1045, 1064. — Philémon (épître à), x11, 1401. — S. Pierre, Ire éptstre, 1762 : IIe épître, 1788. Valentin, xv, 2519. — Cité, x1, 402.

HILLEL, l’Ancien, célèbre docteur juif, né à Babylone, environ 112 av. J.-C. — si fut chef d’une tendance du pharisaïsme plus souple et plus humaine que la tendance de Shammaï, plus rigoriste et plus traditionnelle. Par sa méthode des sept règles, il cherchait à montrer, dans l’interprétation des textes sacrés, comment on peut dégager l’esprit de la lettre. Pour lui, la foi passait avant la pratique extérieure.

Les sept règles, leur application ce leur influence sur l’exégèse de S. Paul, x1, 2340 sq., 2336 ; xv, 18- 19. — Histel et Shammaï, xv, 11-12 ; 1X, 1958. — H. et les traditions, xv, 10. — Cité : vint, 1625, 1640 : xuit, 256 ; XV, 2717.

HILTON ou HYLTON (Walter- (Gauthier).- Notice [S. Autore], vi, 2480 ; cf. x, 2643, 2646. La notice du D. T. C. doit être complétée par celle de C. O’Neill, S. J., dans Catholicisme, V, 1126-27 : « Son ouvrage principal, Scala perfectionis, est un chef-d’œuvre, écrit en anglais, et traduit en latin par Thomas Fishlake ou Fishlaw, probablement dès avant 1400. Le texte anglais fut imprimé pour la première fois par Wynkyn

HILDEGARDE--

HINCMAR 2082 de Worde en 1494 ; nombreuses rééditions, huit au cours du xvie s. L’édition remanlée de 1659 a servi de base à celle de Guy (1869) et de Dalgairns (1870). Nous en possédons une traduction française due à don Nôtinwer et don : Bouvet

☞ ours, 1923, Mume}). La même unnée, Evelvn Underhill a publié, d’après les manuscrits, une édition en anglais moderne, réimprimée en 1950. La plus récente édition est celle de Gérard Sitwell, O. S. B. (Londres, 1953), avec introduction et notes… « L’échelle est le guide de l’âme qui fait route vers lu Jérusalem spirituelle, « qui représente la contematation duns le parfait amour de Dieu » (11, 21). Hylton distingue, en effet, trois degrés de « contematation » : un état où l’âme n’a que la lumière de l’intelligence ; —. le second qui se distingue principalement par l’acte d’amour » (1, 5)… l’illumination divine de l’âme embrasée d’amour (1, 4-8), En ce troisième degré, l’Âme jouira d’une connaissance amoureuse de Dieu, moyennant ceci semble particulier à Hylton — une conscience immédiate de la vie de sa grâce en elle (11, 40). L’âme apprend à monter par les voies traditionnelles de la prière et du dépouillement, toujours avec un sage discernement, vers le plus haut degré de contematation, qui, encore qu’il soit don de Dieu, exige « la pleine coopération de l’âme » (tr, 20). L’ascétisme de Hylton, constamment théocentrique et christocentrique, cherche à remplacer. l’image du péché » par « l’image de Dieu ».

HIMÈRE (I{imerius), évêque de Tarragone (1ve s.). Destinataire d’une décrétale de S. Sirice, X1Y, 2172 ; xv, 3270.

Psapléme, 1, 213. Clercs, qualités requises, NI, 1234 : cf. 11, 2075, 2078, 2080 ; cf. x1v, 2464 (célibat) ; 1v, 451 (déposition) ; 456 (milice sacrée) ; 723 (diacres). — Causes matrimoniales, 2449. —- Pénitence (irrégularité), vir, 2544. — Réconciliation des hérétiques et pécheurs, 1329 ; x, 1782 ; pénitence à leur suffiger, x11. 791 ; cf. 1, 485.

HIMPEL

☞ élix de) — Exégète catholique allemand (1821-90), professeur à Tubingue (1857). H. a publié diverses études dans plusieurs publications, notamment dans la Théologische Quartalschrift de Tubingue (Hurter, v, 1601).

Cité : sur la femme du Protévangile, vir, 851 ; l’oracle de Balaam, vit, 1116 ; — le livre de Josué, 1553.

HIMYARITES (ou Hormériles). — Nom donné par les Grecs à un peuple arabe du Yemen, qui, environ 115 av. notre ère, uvait succédé aux Sabéens dans la domi nation du sud de l’Arabie, x1v, 431-32. — Cf. Catholicisme, v, 832-33.

HINCKAERT

☞ ean). — Parent de Ruysbræœck, chanoine de Ste-Gudule, et animé, comme Ruysbræœck, d’un grand désir de perfection, x1v, 408-09.

HINCMAR senior), archevêque de Reims (1x° s.). — Notice [H. Netzer|, vi, 2482.

1° Situation prépondérante, vi, 2482 ; 11. 605-06 ; IX, 516. — 2° Démêélés politico-religieux : a) Prise de position en faveur de Charles le Chauve, lettre à Adrien LE, 1, 456 ; vr, 2482 ; -- b) Divorce de Lothaire, 1, 488-89 : 1v, 218, 11468. 1470 : 1x, 2118, 2120-23 ; x1, 510-11, 512, 513, 11147 : -c) Politique et Église, av, 512, 2216 ; vi, 1122. —- 3° Démêlés religieux : a) Déposition d’Abbon et élection au siège de Reims, vi, 2482 ; xt, 518 ; cf. av, 217-19

☞ ausses Décrétales) ; — b} Hilduin, nommé évêque de Cambrai, x1, 515 : -c) Cas de Wulfade et des clercs ordonnés par Ebbon, vi, 2482 ; 1x, 314 (Léon IV) ; x1, 518-19, 1283-84 ; x111, 2405-08 ; cf. 11, 648 (Benoît III) ; Tables, 1083 ; — d) affaire de Rothade, évêque de Soissons, xt, 517-19, 523 ; cf. 11, 2041 ; 1v, 219 ; xu11, 298 ; e) Déposition de son neveu, évêque de Laon, vi, 2486-87 : cf. 1, 156 ; iv, 219. 4, Controverses sur la double prédestination, vi, 2483-81 : x11, 2901-35 (exposé de toute la controverse), cf. 2805-06, 2808-09 ; — résumé, 1, 2527-30.-- Personnages intéressés et nommés à propos d’H. : Amolon, 1. 1126 ; -- Érigène, v, 428 : Tables. 1206-07 : (sottescale, va, 1501-02 : Tables.