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rhonisine, 14, 807, el à une sorte de lidéisme, vi, 200. — Critiques de Voltaire, xv, 3454-55, 3457. —— Sur Richard Simon, x1v, 2101 ; — controverse avec Richard Simon sur le Dictionnaire universel, 2107— 08 : — Îles traductions d’Anianus, 1, 1305 ; —— Apol— Jonius de Tyanes, 1510 ; — Descartes, 1, 2514 : — Pierre le Vénérable, x11, 2077.— Origeniana, 1, 1052, 1054 (bibl.} ; v, 14372, 2241 ; var, 200, 374 ; xt, 1545, 1563 ; x111, 1195-96.
Bibl. : Abbé Tolmer, Pierre-Daniel Huet, humanistephysicien, dans Mémoires de l’Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, xt (1949). HÜFFER (Georg.). — Isistorien et théologien allemand (xix° s.). — Sur S. Bernard, 11, 749, 757 ; eucharistie (Conrad d’Eberbach), v, 1293 ; —— Sentlentia Magistri, 1X, 2140 : — $S. Bernard et Pierre le Vénérable, xt, 2080 (bibl).
HÜQEL
☞ ricdrich von) (1852-1925).-— Auteur de nombreux ouvrages religieux. Fils d’un ambassadeur autrichien marié à une Écossaise, il se fixa en Angleterre. « Lié à toute l’élite intellectuelle de l’Europe, il écrivit dès 1894 des articles de critique biblique. Au moment de la crise moderniste, son rôle devint important par suite de l’amitié qui l’unissait à Tyrrell et à Loisy. Tout en essayant de les modérer, il soutint leur cause jusqu’à l’extrême limite de ses possibilités. A vrai dire, il s’employa surtout à garder les contacts avec tout le monde pour éviter le pire. Outre de nombreux articles, il publia deux gros volumes : The Myslical Element of Religion as studied in Saint Catherine of Genoa and lier Friends, Londres, 1908 ; et Eternal I.ife. À Studg of its Implications and Applications, Edimbourg, 1912. Il a atteint un plus large public par ses Essays and Adresses on the Philosophy of Religion, 1919-26. En Angleterre il a exercé une influence profonde, et aujourd’hui toujours croissante, sur l’élite anglicane et protestante. Les catholiques anglais s’intéressent de plus en plus, à leur tour, à celui qui a été incontestablement leur penseur le plus marquant depuis Newman » (M. Nédoncelle, dans Catholicisme, v, 1005). Cf. Tables, 1881. Sur la foi, vi, 124 ; —— expérience religieuse, v, 1815 ; —— méthode historique, 1x. 472 : — à propos du modernisme, x, 2018, 2024, 2028. 2036, 2037, 2043 ; xt1, 1728 : xv, 441 (bibl.), 2017.
HUGO (Charles-Louis).-— Notice [E. Martin], var, 201.
HUGO (Hermann). — Notice [P. Bernard], vi, 203.
MUGOLIN (Barthélemy). — Notice [B. Heurtebize], vui, 203 ; voir aussi xv, 2048 (Ugolini)
☞ Mercier). — Cité, 1, 2539 ; vr, 2226.
HUGQGOLIN D’ORVIETO, ermite de S.-Augustin (vers 1300-1373). — Il « lut » les Sentences à Paris (1348-49) ; maître en théologie (1352) ; de 1357 à 1359, il dirigea le Studium de l’ordre à Pérouse. En 1364, il rédigea les statuts de la nouvelle faculté de théologie de Bologne et enseigna à Bologne jusqu’en 1368. Général de l’ordre, il est nommé (10 févr. 1371) patriarche de Constantinople et meurt à Acquapendente.
De son commentaire sur les Sentences quelques parties seulement ont été imprimées. Notons aussi quelques extraits d’un De Deo trino composé pour réfuter les erreurs de Joachim de Flore. Voir Catholicisme, v, 1012. Nous n’avons pu relever aucune référence à cet auteur que A. Zumkeller, dans Catholicisme, nomme Doctor luculentus ou aculissimus.
MUGON
☞ lorentin-Louis), en religion Édouard. — Théologien dominicain, né à Lafarre (Hte-Loire), le 25 août 1867, aîné de treize enfants. Entré dans l’ordre de S.— Dominique à Rijckoit, couvent d’expulsion du studium de la province de Lyon en 1885, il enseigna successtvement à Rijckoit, Rosary Hill (près de New York), Poitiers, Angers, de nouveau Rijckoit, puis enfin l’Angelicum à Rome, de 1909 à 1929, année de sa mort (7 févr.). Le P. Hugon excella dans l’exposé le plus clair des positions scolastiques traditionnelles, auxquelles il joignait une information positive rapide, mais assez considérable. I n’avait le génie ni de renouveler les problèmes ni de les creuser en profondeur de façon originale, mais si possédait celui de l’exposition claire et facile. Comme
HEUGUCCtLO 2174 il y joignuit un dévoueinent sans bornes à l’Église el une affabilité inépuisable, il fut un homme très consulté et, sous le pontificat de Benoît XV et le début de celui de Pie XI, il eut à Rome le rêle d’un conseiller théologique écouté.
Œuvres principales : Cursus philosophicus : Logica, 1902 ; Philosophia naluralis, 2 vol., 1905 ; Métaphysica, 3 vol., 1907 ; Tractatus théologici, 5 vol., 1920 ; Le mystère de la Rédemption, 1910 ; Le mystère de la Ste Trinité, 1912 ; Le mystère de l’Incarnation, 1913 ; La Ste Eucharislie, 5° éd., 1924 ; La causerité instrumentale dans l’ordre surnaturel, 2° éd., 1924 ; Hors de l’Église, point de salut, 3° éd., 1927 ; Réponses théologiques à quelques questions d’aclualité ; Études sociales et psychologiques, ascétiques et mystiques, 1922 ; Les vingt-quatre thèses thomistes ; Marie, pleine de grâce, 1925. Y.
CONGAR, 0. P.
H. Hugon, Le Père Hugon, Paris, 1930 ; Revue thomiste, 1929, n. 27-29 ; Bulletin thomiste, 1929, p. 529-30 ; d’un du clergé, 1927, p. 3405-07 (rnalyse des principaux ouvrages).
19 Commentateur thomiste, xv, 829 ; — les 24 thèses, 1011.— 2° Dieu et Trinité : science de Dieu, xiv, 1603, 1610, 1612, 1619 (bibl) ; — volonté, 3331 ; — processions, xu11, 653 ; relations, 2136, 2140, 2142, 2149, 2150, 2152 : cf. xv, 1805 ; — Père, x11, 1190 ; — Verbe, v, 2469 ; xv, 1818. — 3° Incarnation : a) Hypostase, union hypostatique, vil, 416-17, 527, 532, 533, 1451, 1457, 1483, 1507, 1512, 1528 ; xv, 926 ; — b) Jésus-Christ, virt, 1257— 58, 1273-74, 1276-80, 1284-85, 1286, 1288, 1292, 1294, 1300-01, 1307, 1313, 1315, 1319, 1323-24, 1329-30, 1336-37, 1338, 1353 ; — science du Christ,
XIV, 1651, 1654, 1656-57 ; — liberté du Christ, xv, 933 ; — rédemption, xut1, 1978, 1980, 1981, 1990. — 40 Mariologie, 1x, 2358, 2364, 2397 (vierge-prêtre), 2425 ; cf. xv, 939, 940-45. — 50 Création : a) Anges, science, xX1V, 1622-24 ; 1627 ; — b) Homme : justice originelle, xv, 920 ; — péché originel, x1r, 606 (bibl.) ; nature déchue, xt, 40-41 : —— âme humaine, vu, 426 : âme séparée, x1v, 1627.-— 6° Vie surnaturelle : un dernière, v, 2487 ; — foi, vr, 207, 209 ; — grâce, 1586, 1589, 1603-04, 1615 : persévérance, xX11, 1285, 1298 ; grâce suffisante, xv, 982 ; —— prémotion et grâce efficace, x1r1, 65 ; — reviviscence de la grâce, 2634 ; des mérites, 2640 ; indifférence religieuse, vrt, 1582 ; vœux de religion, XV, 3279 : —— 79 Sacrements ; a) En général, causerité, x1v, 585, 614, 618-20, 624, 633, 646, 652 ; — la causerité instrumentale appliquée au miracle, x, 1838 ; — reviviscence des sacrements, XI11, 2626, 2628 ; cf. xiv, 470 (sacramentaux) ; — b) Eucharistie et messe, x, 1155-56, 1190, 1264, 1276-77, 1283, 1289-91, 1293, 1295, 1297, 1300 ; cf. xv, 951, 982 : —— transsubstanétation, 949, 1402 ; — c) Ordre, xt, 1173-74, 1323, 1372, 1381, 1383 ; — d) Pénitence, xu1, 1125 ; — persévérance, 1285 ; — reviviscence, x1Lt, 2621. — 8° fins dernières : résurrection, x111, 2657 ; — élus, prédestinés, x11, 3018 ; — vision instritive, vir, 2377, 2378 ; —— purgatoire, x, 1283, 1285, 1° %, 1300, 1311, 1316 ; — enfer : feu, v, 2220, 2224, 2226 ; mitigation, x, 2005. — Cité : xv, 1805 ; Tables, 1750.
HUGONIN
☞ lavien-Abel— Antoine).-— Notice [L, Maungenot], vi, 204.— Sur Hugues de S.-Victor, vi1, 241, 248. 257-58, 295. — IL. et l’ontologisme, xt, 1003, 1004-05, 1006-07, 1014. 1117-18 ; —-— sa théorie générale, 1043-46. — Rétractation avant l’épiscopat, 1019, 1051 ; cf. 1052, 1053, 1054, -— Cité : 1, 1558.
HUQUCCIO, dit également Ferrariensis (il fut évêque de Ferrare), ou Pisanus (il est né à Pise vers 1140) ; ! l mourut le 30 avr. 1210. — C’est à sa Summa qu’il doit principalement sa célébrité. Cette Summa, écrit C. Lefebvre (Catholicisme, v, 1015), « se présente plutôt comme un commentaire exégétique, à l’image d’ailleurs des Summæ de Rusin et d’Étienne de Tournai, sans omettre toutefois en principe, au début de chaque dis-
