Page:Dictionnaire des reliques et des images miraculeuses-1821-T1.djvu/13

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apcieiis dieux bienfaisans furent des lioinmes divinises. •

Ces religions furent enfantées par la peur, la reconnaissance et rintérèt. On fit beaucoup pour apaiser les dieux inéclians ; on adoi’ad’uu culte un [>eu négligé les dieux et les saints qui avaient été bons, mais qui avaient peu de puissance ; on soigna davantage les autelsfaineuxoùron espérait trouver la fortune ou la santé.

Bacchus fut fêté parce que (comme saint Vincent chez nous) il donnait d’abondantes vendanges. Neptune et saint Nicolas préservèrent des tempêtes. Minerve et sainte Catherine accordèrent les lumières de l’esprit. Esculape et saint Cosme présidèrent à la médecine. Priape e^uAt Fiacre gardèrent les jardins. Junon (^^Hre-Dame-de-Liesse rendirent mère. Luewie et sainte Marguerite eurent le domaine des accoucheinens. Saint Geugoul fut comme Cérès chargé des moissons. Mercure et suint Antoine de Padoue firent retrouver les objets volés. Diane et saint Hubert présidèrent à la citasse. Tous les autres dieux, tous les autres saints eurent divers patronages ; ils guérirent tous quelque maladie ; ils eurent tous quehpie grâce à donner ; et l’on voit que les dévots