Aller au contenu

Page:Dictionnaire des reliques et des images miraculeuses-1821-T1.djvu/18

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
viii
INTRODUCTION

chant sui’la hi aisc aTclcnte, et en subissant^ d’antres e’pi’euves (i). La statue de Pallas, que les Grecs appelaient le Palladium, e’tait tombée du ciel comme Notre-Dame-de-Liesse et quelques autres de nos imagesefe laVierge.

I^es anciens avaient plusieurs statues de cette sorte, viMitû’ables par leurs miracles et leur origine mystérieuse. L’Ajwllon de Delphes rendit queitjuefois des oracles étonnans ; et la Notre-üame-du-Chêne n’est pas encore si ctdèbre que le Jupiter de Dodone.

Les femmes chez les anciens ])ortaient en procession les statues de leurs dieux, dans les temps de sécheresse ; elles marchaient pieds nus, les cheveux épars, et aussitôt il pleuvait.’i seaux, comme dit Pétrotie. Lâchasse de sainte Geneviève à Paris donnait aussi la ])Iuie et le beau tern|)s ; « et dans combien* » de villes ne porte-t-on pas nu-pieds des » statuesde saints, jwur obtenir les bénédic)) tions du ciel par leur intercession ( 2) ! »

Si nos saints ont châtié ceux qui manquèrent de respect à leurs images ( excepté cependant les iconoclastes de i7q 5, qui étaient trop* nombreux), les dieux des

p) Bavie, après Pausanias, Dion, Strabon, ftc., au mot’Comafta, , * •

(7) Vohàire f Die fiowtakt /fAi/oJop^i^u€, S(it motyUo/e,