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CHAPITRE II.

• (^PITBE iir. xix

(f comme si la ■vertu de Dieu y ’était enclose (i). »

On citera vainement les paroles de saint Grégoire, qui dit que les images sont utiles parce quelles frappent l’esprit du peuple. C’est par-là, au contraire, quelles sont dangereuses. Le peuple adore les saints qu’il voit, et ne songe bientôt jdus à Dieu qu’il ne voit pas.

D’ailleurs la loi divine est précise : Tu ne feras point mages pour les adorer ou poulies servir (a). Ce Dieu qui ne veut pas qu’un autre partage sa gloire (3), qui est jaloux de sa puissance (4), qui s’irrite de recevoir un culte dont il n’est’pas le seul objet (5), UC cacha le corps de Moïse que de peur que le peuple d’Israël ne l’adorât après sa mort (6). •

Ces choses sont précises pour des chrétiens et pour des Juifs ; cependant les Juifs avaient déjî^ des reliques ; ils honoraient les os de Joseph, qui avait demandé qu’on emportât ses cendres dans la terre promise (7). Plus tard ils allaient prier aux tombeaux de leurs patriarches.

(1) CaWiD, Traité des reliques.

(î) Exode, ch. ao. — (3) Isaïe, ch. 46. — (4) Exode, ch. 34^ ($) Deuteronome, ch. 4 * ( 6) DeuUronome, oh. 34. —

{7) > Ox. 5o Jusué, ch. >4^^