Page:Dictionnaire des reliques et des images miraculeuses-1821-T3.djvu/27

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• REL nerre et garantit des coups_ de feu ceux qui vont l'honorer à Lequielle ( 1 ). · · -Nous avons déjà dit que les sermens se fai- saient sur les reliques. Les rois de France ju..: raient souvent sur la chttsse de saint llardn; ·et dans les affaires qui demandaient de plus grandes précautions , ils exigeaient le serment de la mème personne, sur les reliques de sâint Denis, de saint Martin , de saint Germain et de ~aint Méda.rd.Ï' Si le prévenu n'étai't pas tué par 1a foudre ou emporté par le diable , ses intentions étaient rê_; putées pures. · · Quelquefois, sur les mèmes reliques, l'accusé jurait qu'il était innocent; et l'accusateur jurait le contraire. Alors , si le saint ne faisait pas un miracle , les deux parties. se battaient à coups de bâton ou à coups d'épée. Le jugement par les r~. liques était comme nos tribunaux ordinaires; le jugement de Dièu par le duel était un tribu~~!_ de dernier ressort. Quelques années après la- mort de Chilpéric, comme Gontran , qui soupçonnaii Frédégohde de quelques infidélités conjugales, avait pcine à'c~oi_rè que le jeune Clotaire Il fût véritablement fils du défunt, trois 'cents évêques jurèif.nt sur les reii- ques que Chilpéric était très-certainement le ·père de Clotaire II. · ( 1) La Yie et mirack, de saintll Grimo1tie • vfol'ge et mar- tyre; sans date, imprimé réi:eqamerit à Saint• Quentin.