REL pelle. de Paris , l'Escurial, et mille aut.- es, à Co- logne , àRome, àMi1an ,àRaguse, à ~aples,ete. Toutes ces reliques avaient leurs fêtes de' tfiaBsia- tion , outre c.,Ue du saint.. Mais toutes cet' cloaet subsistent encore; et' de- même q,t'on fait lè 1,•, de novembre la ·fMe de tous les-saints, Où célèbre toujours, le 8 du. même mois, la fête de tGUtes les reliques. -ll y a des chémo~es qui ne se font plus , en France du moins. Dans les grandes fêtes pu• bliques d'autrefois, on exposait les reliques:au,peu• ple , seus la garde de trois ou quatre nobles ea- pitaines. Nos généraux ne feraient· peut-être pu de bon cœur aujourd'hui une pareille fa~ tion, On ne recevait pas non plus unraotmtl'liin ,dans une ville , sans porte~ au-dev,ant de lui les cbisses <p1e l'on vénérait; et la principale chose du prince êtait d'aller Tisiter les reliques et les madones , de faire des fondations et de donneii de l'argent. Louis XIV n'y manquait pas. - On cite dans les miracles des saiaœs reliques deux corps morts qui ont chanté. C'étaient deux moines italiens que les Lombards pendirent à un arbre , en haine de la religion chrétienne. Quel- que temps après, comme on allait décrocher leun corps , on entendit avee surprise les deux saints ~ qui cnant:aient les psamnes. On em:~ leurs corps avec i;-espect, on leur fitfairé'-d miracles ; on: les honore encore en l&alie, et ~ légende les fête le 1 4 de man. Nous ne savons pas leurs noms, '
