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Page:Dictionnaire des termes militaires et de l’argot des poilus, Larousse.djvu/238

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PRYTANÉE MILITAIRE
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Prytanée militaire. École fondée le 7 avril 1764, à La Flèche (Sarthe), reconstituée le 24 mars 1808, sous sa forme actuelle, et où est donnée l’éducation à des fils d’officiers ou de fonctionnaires militaires.

Puants (les) n. m. pl. Arg. milit. Les gaz, les obus asphyxiants.

Pucier n. m. Arg. milit. Lit.

Purge n. f. Arg. milit. Volée de coups. Prendre une purge, être rossé.




Q. G. Abrév. Quartier général.

Q. G. A. Abrév. Quartier général d’armée.

Quai (au bout du). V. gare (à la). (La phrase complète est : À la gare, au bout du quai, les ballots.)

Quart n. m. Mar. Service de veille à bord, de quatre heures consécutives : être de quart. Petit gobelet de fer-blanc, contenant environ un quart de litre. Quart de boule : pain.

Quartier n. m. Chacun des quatre termes auxquels on paye par portion une redevance annuelle : on doit à ce militaire deux quartiers de sa pension. Bande de cuir qui, dans le soulier, environne le talon. Chacune des parties d’une selle sur lesquelles portent les cuisses du cavalier. Grâce de la vie accordée aux vaincus : faire quartier à des fuyards. Mettre en quartiers, mettre en pièces. — Tout lieu occupé par un corps de troupes, soit en garnison (caserne), soit en campagne (cantonnement) : quartier général, lieu occupé par un officier général et son état-major (Voir Q. G. ; G. A. ; G. Q. G.) ; quartiers d’hiver, cantonnement où s’établissait une armée en campagne lorsque l’hiver amenait la cessation des hostilités.