Chaperons, subst. masc. plur., petit écusson et ornements funèbres, qu’on mettait sur le devant de la tête des chevaux qui tiraient le cercueil dans les pompes funèbres.
Aux enterrements des grands seigneurs, les personnes qui représentaient les hérauts, ou qui menaient le deuil, portaient de grands Chaperons à longue queue traînante par derrière, mais sans hermine.
Chapiteau, subs. masc. partie supérieure de la colonne qui pose sur le fût, et que l’on nomme en blasonnant, lorsqu’il est d’un autre émail. Il y a aussi des Chapiteaux qui meublent particulièrement l’écu, mais les exemples en sont rares.
Chapitres nobles. Parmi les chapitres des églises cathédrales ou collégiales, et des abbayes ou prieurés, il y en avait où l’on ne pouvait être admis sans fournir les preuves de noblesse ordonnées par leurs constitutions particulières ; j’en établis ici la nomenclature :
Ainay (Saint-Martin d’), au diocèse de Lyon. Il fallait cent ans de noblesse paternelle.
Aix (Saint-Sauveur d’), en Provence. Il fallait faire preuve de naissance noble.
Amloise (Notre-Dame et Saint-Florentin d’), au diocèse de Tours. Il fallait faire preuve d’ancienne noblesse.
Bar (Saint-Maxe de), au diocèse de Toul. 3 degrés de noblesse paternelle, non compris le présent.
Baume-les-Messieurs (Saint-Pierre), au diocèse de Besançon. 16 quartiers de noblesse, 8 paternels et 8 matern.
Besançon (Saint-Jean l’évangéliste et Saint-Étienne de). 16 quartiers de noblesse, 8 paternels et 8 maternels.
Brioude (Saint-Julien de), au diocèse de Saint-Flour. 16 quartiers de noblesse, 8 paternels et 8 maternels.
Gigny (Saint-Louis de), au diocèse de Saint-Claude. Il fallait prouver 4 quartiers sans les alliances du côté paternel, et 4 du côté maternel, avec les alliances.
Lescar (Notre-Dame de), en Béarn. Il fallait faire preuve de naissance noble.
