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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/176

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COG―COL

jours des brisures, et par conséquent expliquées après les pièces ou meubles qui les environnent.

On distingue une pièce EN CŒUR, d’une autre en abime, en ce que la première est en rapport avec les autres, et qu’elle est posée indistinctement au centre de l’écu ou d’une pièce honorable, et que la seconde est plus petite que les autres, est qu’elle et toujours posée au centre et sur le champ de l’écu. Voyez les mots EN ABIMe, Péri.

Lorsqu’il n’y a qu’un meuble au centre d’un sautoir d’une croix, d’une fasce, ou de toute autre pièce, cette position ne s’exprime pas, étant la plus ordinaire.

DE FERRY DE BELLEMARE, en Normandie : de gueules, à trois annelets d’or, à la coquille du même en cœur.

DORESMIEUX, en Artois : d’or, à trois roses de gueu- les, et une tête de maure de sable en cœur, tortillée d’argent.

DESHAYES DE BONNEVAL, de Saint-Clair, de Launay, en Normandie de gueules, à la croix d’argent, chargée de quatre merlettes de sable ; au croissant du même en cœur.

COGNAC. Voyez ANOBLISSEMENT.

COGNATION, terme de Généalogie, subst. fém. Lien de parenté entre tous les descendants d’une mêine souche.

COLAGE, subst. fém. Dans la coutume de Château- neuf, en Berri, c’était un droit que le seigneur levait sur ses habitants qui labouraient la terre avec des bœufs. Ce droit était de quatre sous parisis, par couple de bœufs ; on le nommait aussi droit de cornage.

COLLATERAL, subst. masc. est celui qui est parent de quelqu’un à latere, c’est-à-dire, de côté, et non en ligne directe ; les frères, les oncles, les cousins, sont des

COLLATÉRAUX ; ils forment ce que l’on appèle la ligne col- latérale, qui est opposée à la ligne directe. On distingue deux sortes de COLLATÉRAUX ; les uns qui tiènent en quel- que sorte lieu de père et de mère, tels que les oncles et tantes on les appèle COLLATÉRAUX ASCENDANTS, pour les distinguer des autres qui sont en parité de degré, ou en cousins ar- degré inférieur, tels que les frères et sœurs, rière-cousins. On distingue aussi les successions directes des successions collatérales ; ces dernières sont celles aux- quelles les CollaTÉRAUX sont appelés.