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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/18

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ADO―AFF
gueules, tenant en son bec un rameau d’olivier de sinople, et adextrée en chef d’une étoile d’or.

Adossés, ées, adject. plur., se dit de deux animaux qui paraissent dans l’écu dos contre dos, ou des têtes de ces animaux, dont les faces sont opposées.

Adossés, ées, se dit aussi des pièces qui ont deux faces différentes, comme les casques, les croissants, les faulx, les haches, les palmes, les doloires, les marteaux et autres pièces semblables.

Deux croissants adossés sont ordinairement l’un sur l’autre, ce qui ne s’exprime pas ; quand ils sont l’un a côté de l’autre, on l’explique par le mot rangés.

de Villiers, en Touraine : d’argent, à deux lions adossés de sable.
Barbey, en Normandie : d’azur, à deux bars adossés d’argent ; au chef d’or, chargé de trois tourteaux de gueules.
Aché d’Avilly, en Bourgogne : de gueules, à deux haches d’armes adossées d’or.
Ugnet de la Guerche, en Bretagne : d’argent à deux croissants rangés adossés de gueules.
Titon d’Orgery, en l’Isle de France : de gueules, au chevron d’or, accompagné de trois casques d’argent, ceux en chef adossés, celui de la pointe, de front.
Arnauld de la Ronzière, d’Artonne en Auvergne : d’azur, au chevron d’or, accompagné en chef des deux palmes adossées, et en pointe d’un rocher de six coupeaux ; le tout du même,

Afféager, verb. act. C’était en terme de coutume, donner à féage, c’est-à-dire, démembrer une partie de son fief pour le donner à tenir en fief ou en roture.

Affinité. On nomme degré d’Affinité la distance qu’il y a entre d’eux personnes alliées par mariage ou par une corporation illicite, ou par le sacrement de baptême, qui produit une affinité spirituelle.

Les degrés de parenté se comptent par générations ; ce qui ne peut avoir lieu entre alliés, attendu que l’affinité ne se forme pas par génération, mais elle suit l'affinité pour la computation des degrés ; de sorte que tous les parents du mari sont tous alliés de la femme au même degré qu’ils sont parents du mari et vice versa.