parce qu’ils les méconnaissent à cause de leur plumage gris ; mais par un instinct admirable et naturel, le CORBEAU ap- porte beaucoup de viande dans le nid, pendant que la corneille couve ; cette viande se corrompt et engendre des vers, dont les petits se nourrissent pendant sept jours ; ce terme expiré, ils commencent à noircir : le père et la mère reviènent, les reconnaissent, et leur donnent la nour- riture dont ils ont besoin.
DE GRELING, en Provence d’or, au corbeau de sable.
DE L’ESCORNEBeuf de la Noue, en l’Isle de France : d’or, à trois corbeaux de sable, membrés de gueules.
NATUREL DE BALLEURE, de Franchelin, d’Urfey, en Bourgogne : d’or, à la fasce d’azur, accompagnée de trois corbeaux de sable.
DE MACHAULT D’ARNOUVILLE, pair de France : d’ar- gent, à trois têtes de corbeau de sable, arrachées de gueules.
CORBIN. subst. masc., bec de corbin. Vieille arme hors d’usage à la guerre ; c’était une espèce de hallebarde qu’on porte encore dans quelques cérémonies de la cour. Voyez BEC DE CORBIN.
CORBINAGE, subst. masc., est un droit singulier vertu duquel les curés d’un canton situé vers Mesle en Poitou, prétendaient avoir droit de prendre le lit des gen- tilshommes décédés dans leur paroisse. Il en est parlé dans Boérius, en son commentaire sur la coutume de Berri, tit. des coutumes concernant les mariages, art. 4 vers la fin, fol. 62, col. 1, etc. ; et dans Constant., sur l’art. 99 de la coutume de Poitou, page III, et dans le glossaire de M. de Laurière.
CORDÉ, ÉE, adject., se dit d’un arc, d’une harpe, etc., dont les cordes sont d’un autre émail. Les exemples de cette figure sont rares en armoiries.
ARBELOT DE DEULLY, en Bourgogne : d’azur, à quatre arcs rangés d’or, cordés de sable, accompagnés en chef de trois étoiles du second émail..
LOMBART DE HALLAUCOURT, en Lorraine : de sinople, à l’arbalète d’or, cordée de sable.
DE PINEL DE LA TAULE, en Languedoc : écartelé, aux i et 4 d’azur, à lạ harpe d’or, cordée d’argent ; aux 2
