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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/214

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COR

corbeau, dont elle diffère en ce qu’elle est moins grosse et d’un noir moins lustré.

L’on a remarqué de la CORNEILLE que lorsque le måle ou la femelle vient à mourir, celui qui reste garde scrupu- leusement le célibat. C’est sans doute ce qui fait considérer la CORNEILLE comme le symbole de l’union et de la chasteté.

DE SARIAC D’ARNÉ en Vivarais : d’argent, à corneille de sable, becquée et membrée de gueules.

DE CASTET DE LA BOULBENE, en Languedoc : de gueules, au château à trois tours d’argent, maçonné, ouvert et ajouré de sable ; au chef d’or, chargé de deux eorneilles affrontées du troisième émail, becquées et membrées de gueules.

DE CONCEIL DE SAINT-ROMAN, de la Condamine, au Comtat Venaissin : d’or, à trois corneilles de sable, becquées et membrées de gueules.

DE BADERON DE SAINT-GENIES, en Vivarais : écar- telé, aux 1 et 4 de gueules, à trois pals d’or ; aux 2 et 3 d’argent, à trois corneilles de sable, bec- quées et membrées de gueules.

CORNET, voyez HUCHET.

CORNIÈRE, subst. fém., meuble d’armoiries, ainsi nommé de ce qu’il représente une anse ou corne, qu’on mettait anciennement aux angles des tables, des coffres, pour en faciliter le transport.

DE VILLIERS DE L’ISLE-ADAM, en l’Isle de France : d’azur, au chef d’or, chargé à sénestre d’un dextro- chère de carnation, paré d’un fanon d’hermine qui broche sur le champ, et à dextre d’une cornière de sable.

CORSE (18LE DE). Il y a eu de tout temps dans cette île des nobles possesseurs de fiefs, ayant des vassaux, et obligés, à ce titre, de servir à la guerre. Ils jouissaient, entr’autres priviléges, de l’exemption des tailles. Les plus distingués d’entre ces nobles étaient nommés caporaux. On ignore quelles étaient ci-devant la forme et l’étendue de leurs preuves. Après la conquête de cette île, le roi Louis XV donna un édit qui statue sur cette matière ; cet édit, qui est du mois d’avril 1770, porte en substance que ceux qui se prétendent nobles sont tenus de produire, au greffe du