Lorsque le Créquier a plus ou moins de sept branches, on doit l’exprimer en blasonnant.
Crêté, ée, adject., se dit du coq et de la poule, lorsque la crête qu’ils ont sur la tête est d’un autre émail que leur corps.
Crêté se dit encore des dauphins, quand la nageoire qu’ils ont sur le dos, proche de leur tête, et qu’on nomme crète, est d’un émail différent que ces poissons.
Cri d’armes, Cri de guerre, subst. masc. Certains mots, certaines paroles en usage chez nos premiers Français et chez les autres peuples de l’Europe pour animer les soldats au combat, ou pour se faire connaître dans les batailles et dans les tournois. Voyez Guerre.
Le Cri le plus ordinaire des princes, des chevaliers et de s bannerets, était leur nom ; quelques-uns ont pris le non des maisons dont ils étaient sortis, d’autres celui de la ville dont ils portaient la bannière. Outre cette espèce de Cri, on en distingue encore de sept sortes :
1° Le Cri d’invocation. Les seigneurs de Montmorency criaient, Dieu aide ; ensuite, Dieu aide au premier chrétien ;
2° Le Cri de résolution, comme celui que prirent les croisés : Diez le volt, c’est-à-dire, Dieu le veut ;
3°. Le Cri d’exhortation, tel que celui du seigneur de Clermont-Montoison, à qui Charles VIII cria : À la recousse, Montoison ;
4°. Le cri de défi, comme celui des seigneurs de Chauvigny : Chevaliers pleuvent, c’est-à-dire viènent en foule ;
5° Le Cri de terreur. Celui des seigneurs de Bar était : Au feu ! au feu ! et celui des seigneurs de Guise : Place à la bannière ;