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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/252

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DEG

sont parents, on remonte au père commun, et de cette manière on trouve trois personnes ; mais comme on ne compte point la souche commune, il ne reste que deux personnes qui composent le second Degré.

Pour connaître le Degré de parenté qui est entre l’oncle et le neveu, on remonte jusqu’à l’aïeul du neveu, qui est le père de l’oncle, et la souche commune. On trouve par ce moyen trois personnes, sans compter l’aïeul ; au moyen de quoi l’oncle et le neveu sont au troisième Degré.

On compte de même les Degrés de parenté entre les autres collatéraux, en remontant d’un côté jusqu’à la souche commune, et descendant de là jusqu’à l’autre collatéral dont on cherche le Degré relativement à celui par lequel on a commencé à compter.

Pour compter les Degrés en collatérale, suivant le droit canon il y a deux règles à observer.

L’une est que quand ceux dont on cherche le Degré de parenté sont également éloignés de la souche commune, on compte autant de Degres de distance entre eux transversalement qu’il y en a de chacun d’eux à la souche commune.

L’autre règle est que quand les collatéraux dont il s’agit ne sont pas également éloignés de la souche commune, on compte les Degres de celui qui en est le plus éloigné. Ainsi l’oncle et le neveu sont parents entre eux au second Degré, parce que le neveu est éloigné de deux Degrés de son aïeul père de l’oncle, et ainsi des autres collatéraux.

Quand on veut mieux désigner la position de ces collatéraux, on explique l’inégalité de Degré qui est entre eux en disant, par exemple, que l’oncle et le neveu sont parents du premier au second Degré, c’est-à-dire que l’oncle est distant d’un Degré de la souche commune, et le neveu de deux Degrés ; ce qui fait toujours deux Degrés de distance entre eux. Voyez Arbre généalogique, Branches, Quartiers.

Degrés, subst. masc. plur. On appèle croix à Degrés celles qui ont à l’extrémité de leur dernière branche, ou à toutes les quatre, des Degrés en forme de marches d’église, dont on nomme toujours le nombre en blasonnant. Ces sortes de croix sont rares dans les écus français.

de Belhomme, originaire d’Italie : d’or, au chef cousu d’argent ; à la croix de calvaire à trois degrés de gueules, chargée d’une couronne d’épine de si-