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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/33

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ANC―ANG
d’argent, à la fasce de gueules, accompagnée de trois ancolies d’azur.

Ancre, subst. fém., instrument dont on se sert pour arrêter les navires. L’ancre est composée de diverses parties qu’on distingue par leurs noms particuliers, lorsqu’elles sont d’un émail différent.

La tige se nomme stangue ; la traverse en haut trabe ; et le cable, lorsqu’il y en a un, gumène. La position de l’Ancre est d’être en pal, la trabe vers le chef.

L’ancre est le symbole de l’espérance et de la fermeté.

de Monteuvis de la Motte, en Picardie : d’or, à l’ancre de sable.
du Fossé de la Motte-Vatteville, en Normandie : d’azur, à l’ancre d’or, cantonnée de quatre étoiles du même.
de Rosnel, en l’Isle de France : d’azur, à deux ancres passées en sautoir d’argent, accompagnées en chef d’un cœur d’or, enflammé du second émail ; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d’or.

Ancré, ée, se dit d’un sautoir, d’une croix, dont les extrémités sont divisées et recourbées des deux côtés, et imitent la forme de l’ancre.

d’Aboric de Sartibane, en Languedoc : d’azur, au sautoir ancré d’argent, cantonné de quatre fleurs-de-lys d’or ; au chef du même, chargé d’une aiglette couronnée de sable.
de Bouillé du Chariol, en Auvergne : de gueules, à la croix ancrée d’argent. Devises : 1° A vero bello christi ; 2° Tout par labeur. Cri de guerre : Le Chariol.
de Trousseauville de Saint-Christophe, de Marconville, en Normandie : de sable, à la croix ancrée d’or.

Ange, subst. masc., esprit céleste, dont la représentation ordinaire dans l’écu est d’être de front, les mains jointes et les ailes étendues, les extrémités vers le chef. On explique leur position quand elle n’est pas ordinaire. On en rencontre peu dans les armoiries ; ils font plus souvent partie des ornements extérieurs. On ne doit pas nommer vol, les ailes de l’ange ; on ne se sert du mot vol, que pour les oiseaux.

de Limieu, en Picardie : de sable, à trois anges d’or.