qui, n’étant noble que par sa mère, s’était fait recevoir chevalier.
Les ÉPERONS dorés étaient réservés aux chevaliers, et les ÉPERONS argentés servaient aux écuyers.
ÉPERONNÉE, adject. fém., se dit de la houssette, lors- que l’éperon est d’un autre émail.
LE JAMBU DE L’ESCADIERE, de Pontpière, en Bretagne : d’argent, à la houssette de gueules, éperonnée d’or.
DE HEUSSEY DU TAILLIS, de la Vallée, en Normandie : d’argent, à la houssette de sable, éperonnée d’or.’ÉPERVIER, subst. masc., oiseau de proie dont on se ser- vait pour la chasse. Dans le moyen âge, suivant du Cange et Meninski, on le nommait muscelus ; on en rencontre assez fréquemment en armoiries.
On dit de l’EPERVIER, chaperonné, du chaperon, qu’il a sur la tête, longé des liens de ses jambes, grilleté, des grillets qui y sont attachés, lorsque ces choses sont d’un autre émail que celui de l’oiseau.
On dit encore perché, de l’Épervier sur un bâton.
DE SIRAN DE CABANAC, en Languedoc d’azur, à l’éper- vier d’argent.
DE LOZ DE KERASTAR, de Beaulieu, en Bretagne : de gueules, à trois éperviers d’argent.
SAMSON DE GROUCY, de la Vallée ; en Normandie : d’aznr, à trois éperviers d’or.
D’AUTRIC DE BEAUMETTES, en Provence : de gueules, à cinq éperviers d’or, longés de sable.
DE MUSSET, marquis DE COGNERS, seigneur de la Courtoisie, de la Bonaventure, et de Pathay, en. Vendômois d’azur, à l’épervier d’or, chaperonné, longé et perché de gueules. Devise : Courtoisie, bonne aventure.
ÉPI, subst. masc., meuble de l’écu qui représente un ÉPI de blé, d’orge ou de mil ; il paraît ordinairement en pal.
L’ÉPI étant l’attribut de Cérès, déesse de l’agriculture, signifie l’abondance et la fertilité.
DE RIOU DE BRambuan, du Bouchet, en Bretagne : d’azur, à trois épis de blé d’or.
DE PIOLENC DE THOURY, en Provence : de gueules, à six épis de blé d’or, à la bordure engrêlée du même. Devise : Campi tui replebuntur ubertate.
