Anillée, adject. fém., se dit d’une croix ouverte quarrément au centre.
Animaux, subst. masc. plur. Il existe peu d’animaux, même de ceux que l’imagination des poétes a créés, qu’on ne rencontre dans les armoiries. Ils ont tous une position particulière, ou qu’on distingue par des termes qui leur sont propres. Lorsque les animaux sont représentés dans leur position habituelle, on ne l’exprime point. Ainsi, on ne dira pas du lion rampant, du léopard passant, de 1a brebis paissante, du levrier courant, parce qu’ils sont dans leur position ordinaire.
Parmi les animaux, les lions sont les plus forts et les plus courageux. Ils sont l’emblême de la force et de la valeur. On en voit un grand nombre dans les armoiries ; ensuite viènent les léopards, les ours, les taureaux, les cerfs, les chevaux, les lévriers, etc.
Le lion est toujours levé, c’est-à-dire, rampant, posé de profil et ne montrant qu’un œil. Il paraît quelque fois marchant, alors on le nomme lion-léopardé.
Le léopard est presque toujours passant ; il a la tête de front et montre les deux yeux, en quelque attitude que ce soit, ce qui le distingue du lion. Lorsqu’il parat levé ou rampant, on le nomme léopard-lionné.
Sur les oiseaux, l’aigle tient le premier rang ; puis les alérions, les éperviers, les faucons, les merlettes, les coqs, les canettes, etc.
L’épervier est chaperonné, a des grelots aux pieds nommés grillets, attachés par des courroies, que l’on nomme longes.
Le pélican est représenté de profil, sur son aire, se becquetant la poitrine.
Le paon paraît de front, quelquefois de profil. Dans le second cas, on le dit passant.
Le phénix, oiseau fabuleux, est de profil sur son bûcher, qu’on nomme immortalité, et semble, avec ses ailes l’allumer pour s’y consumer.
Les attributs de l’épervier, du pélican, du paon et du