DE CALLOUET DE LA ROCHE, en Bretagne : d’or, à trois fers de cheval de gueules ; à la fleur de lys du même en cœur.
DE LA FERRIÈRE DES GASTINES, au pays Nantais : d’argent, à trois fers de mulets de sable.
FER DE CHARRUE, voyez Soc.
FER DE FAULX, voyez RANGIER.
FER DE FLÈCHE[1], subst. masc., meuble qui re- présente le fer d’une fléche ; il paraît en pal, la pointe vers le chef.
DE MILLES DE MOREILLES, en Bourgogne : d’or, à trois fers de flêche de sable.
FER DE HALLEBARDE, subst. masc., représente le fer d’une hallebarde. meuble qui
CARREL DE LA BOURDONNIÈRE, en l’Isle de France : d’azur, à trois fers de hallebarde d’argent.
FER DE JAVELOT, subst. masc., meuble de l’écu, qui représente le fer d’un javelot ; sa représentation habi- tuelle est d’être en pal, la pointe en haut.
DE LA ROCHE SAINT-ANDRÉ, en Bretagne : d’azur, à trois fers de javelot d’argent.
FER DE LANCE, subst. masc., meuble de l’écu, qui représente le fer d’une lance, dont l’ancien chevalier se servait tant à la guerre qu’aux tournois. Le FER DE LANCE paraît en pal, la pointe en haut.
DE LAINCEL, en Provence : de gueules, au fer de lance d’argent en bande.
PHILIPPE, en Normandie d’azur, à trois fers de lance d’argent.
DE LA PLACE DE LA HAUTE-MAISON, en Cham- pagne d’azur, à trois fers de lance d’or.
- ↑ Nous croyons devoir observer en passant que ces dénomi- nations de fer de flèche, fer de lance, fer de pique, etc., etc., que l’usage a sanctionnées, sont au fond très-vicieuses. Puisqu’on ne dit pas un fer de marteau, on ne devrait pas dire un fer de fléche, de lance, etc. Il semble, en disant fer de pique, qu’on entende que le bâton soit la pique, et que le fer n’en soit que l’accessoire ; on peut facilemenr se convaincre du contraire en consultant les mots Futé, Flèche, Hallebarde, Javelot, Lance, Pique, etc. On se sert du terme démanché, pour exprimer qu’un marteau d’a point de manche ; on aurait dû trouver un terme pour les lances, flèches, piques, etc., qui sont dans le même cas.
