la noblesse. La Filiation se justifie par la production de titres authentiques qui expriment la liaison de chacun des degrés de la généalogie entre eux, tels que les extraits de baptême ou de sépulture, les actes de partage, les contrats de mariage et les testaments. Quant à la justification de la noblesse, Voyez Généalogie, Preuves, Titres.
Filière, subst. fém., bordure étroite qui n’a qu’un tiers de partie d’une des sept parties de la largeur de l’écu. On la distingue de l’orle en ce que ce dernier est plus large, et détaché de l’écu par un vide ou espace égal à sa largeur, et que la Filière touche le bord de l’écu, ou la bordure, lorsqu’il y en a une.
Fille, subst. fém., le seigneur qui subornait la Fille de son homme perdait son fief ; le vassal qui subornait la Fille de son seigneur perdait aussi le sien. Ordonnance de Saint-Louis, de l’an 1270. On appelait Filles d’honneur, les demoiselles nobles qui sont auprès des reines et des princesses. Voyez Dame, Damoiselle et Femme noble.
Fils de France, subst. masc. Les enfans des rois de France étaient anciennement appelés Fils et Fille de France, et les petits-enfans, petits-Fils et petites-Filles de France ; mais depuis environ cinq cents ans, les Filles sont appelées Mesdames ; la Fille défunte de M. le Dauphin s’appelait aussi Madame. Voyez Enfants de France.
Finage, ainsi appelé de fines agrorum, vel territorii, se prenait non-seulement pour les limites d’un territoire, mais pour tout le ban et territoire même d’une justice et seigneurie, ou d’une paroisse.
Finance, subst. fém., on appelait ainsi la somme d’argent qui se payait au Roi, pour obtenir quelques charges, ou des lettres d’anoblissement.
Finances (Bureaux des), Voyez Anoblissement page 45, et Trésorier de France.