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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/387

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FLE
de Keridiern, en Bretagne : d’or, à trois roses de gueules.
de Boissi, en Normandie : d’argent, à trois trèfles de sinople.
de Pol de Saint-Tronquet, au Comtat-Venaissin : d’argent, à trois violettes au naturel ; au chef d’azur, chargé d’une molette d’éperon à huit rais d’or.

Fleur de lys, subst. fém., meuble d’armoiries, le plus distingué de l’écu français, et qu’aucune famille noble du royaume ne peut porter dans ses armes, que par me concession de nos Rois ; elle est formée de trois feuilles de lys liées ensemble par le bas ; celle du milieu est droite, et les deux autres ont les sommités penchantes et courbées en dehors. Voyez Fleurs de lys.

On nomme Fleur de lys florencée, celle qui a des boutons entre ses fleurons ; nourrie, celle dont la queue est coupée.

Louis VII, dit le Jeune, prit le premier des Fleurs de lys, par allusion à son nom de Loys, comme on l’écrivait alors. On a dit dans ce tems-là Fleur de Loys, puis Fleur de louis, ensuite Fleur de lys.

L’écu de ce prince était semé de Fleurs de lys ; on assure qu’il les prit quand il se croisa avec les grands de son royaume, pour la Terre-Sainte, en 1147.

On commença de semer de Fleurs de lys tous les ornements qui devaient servir au sacre de Philippe-Auguste, vers l’an 1180.

Charles V, qui monta sur le trône en 1364, réduisit les Fleurs de lys à trois, pour l’écu de ses armes ; depuis, nos Rois portent d’azur, à trois Fleurs de lys d’or.

d’Herbouville, pair de France : d’azur, à la fleur de lys d’or.
de Bridel du Bosc, en Normandie : de sable, la fleur de lys d’argent.
de Rechignevoisin de Guron, en Poitou : de gueules, à la fleur de lys d’or.
de Betham, roi d’armes d’Irlande, originaire de France : d’or, à trois fleurs de lys d’azur.
de Razilly, en Bretagne : de gueules, à trois fleurs de lys d’argent.