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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/410

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GAB―GAG

DE VILLARD DE HESLON, en Normandie : d’hermine, à deux, lances de gueules, futées de sable.

DE BRIE DE LA BOCHARDIÈRE, en Anjou : d’azur, હૈ la hallebarde d’argent futée d’or ; au chef cousu de gueules.

DE FLACHAT DE SAINT-BONNET, en Lyonnais : d’azur, au lion d’or, tenant une pique d’argent, futée du second émail.

DE PONCET, en Limosin : de sable, fretté de lances d’argent, futées d’or, empennées du second émail ; à la bisse de sinople en face, brochaute.

G

GABELLE, subst. masc., en latin gabella, et en basso latinitė gablum, gabulum, et même par contraction gau- Tum, signifiait anciennement toute sorte d’imposition pu- blique. Guichard tire l’étymologie de ce mot de l’hébreu gab, qui signifie la même chose. Ménage, dans ses ori- gines de la langue française, a rapporté diverses opi- nions à ce sujet ; mais l’étymologie la plus probable est que ce mot vient du saxon gabel, qui signifie tribut.

GAGE DE BATAILLE, était un gage, tel qu’un gant ou gantelet, un chaperon, ou autre chose semblable, que Paccusateur, le demandeur ou l’assaillant jetait à terre, et que l’accnsé ou défendeur on autre auquel était fait le défi, relevait pour accepter ce défi, c’est-à-dire, le duel.

L’usage de ces sortes de GAGES était fréquent dans le temps que l’épreuve du duel était autorisée pour vider les questions tant civiles que criminelles.

Lorsqu’une fois le GaĠE DE Bataille était donné, on ne pouvait plus s’accommoder sans payer de part et d’autre une amende au seigneur.

Quelquefois, par , par le terme de GAGE DE BATAILLE, on er- tendait le duel même dont le GAGE était le signal. C’est en ce sens que l’on dit que Saint-Louis défendit, en 1260, les GAGES DE BATAILLE. On continua cependant d’en donner tant que les duels furent permis.

GAGE-PLÈGE, en Normandie, était l’obligation que contractait quelqu’un pour le vassal qui n’était pas resséant sur son fief, de payer pour lui les rentes et redevances dues pour l’année suivante, à raison de son fief ; il devait donner plège, c’est-à-dire, caution, qui demeurait sur le fief, et qui s’obligeait de les payer.