Aller au contenu

Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/487

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Grands Écuyer de France

de France entourées des colliers des ordres, un autre tient la cotte d’armes, et le premier écuyer, ou en son absence le plus ancien, porte l’armet ou casque timbré à la royale. Ces cinq écuyers, vêtus de deuil, marchent après le chariot d’armes, leurs chevaux, couverts de velours noir croisé de satin blanc, ayant autour d’eux plusieurs pages vêtus de deuil.

Ecuyers de main du roi, M. le chevalier de Salaignac., M. le vicomte de Saint-Pardoux, M. le marquis de Fresnes, M. de Salvert, M. le marquis de Martel, M. Dauber de Peyrelongue, M. le comte de Neuilly.

Roi d’armes, M. Bronod de la Haye. Voyez aussi Ro D’ARMES.

PAGES DE LA GRANDE ÉCURIE. Les pages de la grande écurie étaient instruits à toutes sortes d’exercices, comine à monter à cheval et autres.

Les pages de la chambre du roi de la grande écurie ser- vaient à l’armée d’aides-de-camp aux aides-de-camp de S. M. Le soir, pour éclairer le roi, quatre pages, savoir, deux de la chambre, deux de l’écurie, ont chacun devant S. M., un flambeau au poing de cire blanche.

Quand le roi allait tirer, quatre pages de la grande écurie étaient détachés pour être auprès de S. M., et on les appelait les quatre ordinaires ou les quatre surtouts, à cause du surtout bleu qu’ils avaient alors. Ils suivaient le roi, et portaient ses chiens de chasse, à cheval, sur des coussins.

Lorsque le roi donnait à manger à quelques seigneurs ou à quelques dames, en public, les pages servaient les dames et les seigneurs ; mais les princes et princesses de la maison royale étaient servis par les officiers du roi.

Onze pages étaient détachés pour suivre le roi à chaque voyage ; mais en route de guerre il y en avait un plus grand nombre.

A l’armée, les armes du roi étaient toujours portées à la suite de S. M., soit sur un chariot, soit sur un cheval de bât ; et s’il y avait apparence de bataille ou de combat, le doyen des pages de la grande écurie mettait sur lui les armes du roi, afin d’être tout prêt à les lui donner dans le moment. Ces armes consistaient en un casque, une cui- rasse et des tassettes ou demi-bras. Il y avait aussi pour