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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/492

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Grands Officiers de la Couronne

Capitaine commandant la vénerie., M. le baron d’Han- Reucourt.

Premier lieutenant, M. d’Herbouville.

Second lieutenant, M. le baron de Cacqueray.

Lieutenant en second, M. le comte de Vienne.

Commandant le tire, M. le comte de Girardin.

Porte-arquebusės, M. le chevalier de Beauterne.

Quand le roi va tirer, ou va à la chasse, le porte- arquebuse ordinaire monte à cheval, lui met le premier fusil entre les mains, et le reprend de S. Majesté ; il reçoit les ordres directs du roi, en certaines occasions. Les porte- arquebuses jouissaient du titre d’écuyer, et étaient com mensaux de la maison du roi.

Pages, M. le vicomte de Saint-Pern, premier.

M. d’Herbouville fils, deuxième.

Par arrêt du conseil, du 26 novembre 1697., le gen- tilhomme ordinaire et le trésorier-général des véneries, sont maintenus dans la qualité d’écuyer.

GRAND-FAUCONNIER DE FRANCE. L’origine de la charge de FAUCONNIER DU ROI est de l’an 1250. Jean de Beaune exerça cette charge depuis ce temps jusqu’en 1258. Etienne Grange était MAÎTRE FAUCONNIER DU ROI en 1274. Tous ses successeurs eurent la même qualité jusqu’à Eustache de Gaucourt, qui fut établi GRAND FAUCONNIER DE France en 1406,

Le GRAND FAUCONNIER DE FRANCE avait différentes sortes de gages. Outre les gages ordinaires, et ceux pour son état et appointements, il en avait comme chef du vol pour corneille et l’entretien de ce vol ; pour l’entretien de quatre page, pour l’achat et les fournitures de gibecières, de leurres, de gants, de chaperons, de sonnettes, de ver- velles et armures d’oiseaux, et pour l’achat des oiseaux. Il prêtait serment de fidelité entre les mains du roi ; il nom- mait à toutes les charges de chefs de vol, lorsqu’elles va- quaient par mort, à la réserve de celles des chefs des oi- seaux de la chambre et du cabinet du roi, et de celles des gardes des aires et forêts de Compiègne, de l’Aigle et autres forêts royales. Le GRAND FAUCONNIER avait seul le droit de commettre qui bon lui semblait pour prendre les oiseaux de proie en tous lieux, plaines et buissons du do- maine de sa majesté.