coq hardi de sinople, crêté, barbé, armé et cou- ronné de gueules.
HARPE, subst. fém., instrument de musique fort har- monieux, qui a plusieurs cordes de longueurs inégales ; on se sert du terme cordée, lorsque les cordes sont d’un autre émail que la HARPE.
David de la BizaRDIÈRE, en Brie : d’azur, à la harpe d’or.
D’HERPONT, en Barrois : d’azur, à trois harpes d’ar- gent.
HARPIE, subst. fém., monstre fabuleux, qui a onstre fabuleux, qui a, sui- vant la fable, un corps de vautour, le visage d’une vieillo femme, des oreilles d’ours, des mamelles pendantes, les mains et les pieds armés de griffes. En l’art héraldique, la HARPIE a la tête d’une jeune fille, le reste du corps semblable à l’aigle, et paraît de front, les ailes étendues.
Les HARPIES, Gilles de Neptune et de la Terre, étaient au nombre de trois ; Aëllo, Ocypète et Cėlæno.
DE BOUDRAC DE CLAIGNY, en l’Isle de France : d’or, à la harpie de gueules.
CALOIS DE MESVILLE, en Bourgogne : de gueules, se- mé de fleurs de lys d’argent ; à la harpie du même brochante.
HAUBER, subst. masc., en Normandie, et en Bretagne, un fief de Hauber, était un fief de haut baron, ou de grand baron, vassal immédiat du souverain.
HAUBERGIER, était celui qui tenait un fief de hau- ber, et qui était obligé d’accompagner son seigneur à la guerre en cette qualité. Les vassaux servaient autrefois les seigneurs en qualité d’écuyers, de HAUBERGIERS do lanciers, d’arbelêtriers.
HAUBERGEON, vieux mot, qui signifie cotte d’armes ou cotte de maille ; c’était une ancienne arme défensive en forme de cotte, qui venait jusqu’à mi-jambes, dont les Français furent inventeurs. Elle était faite deplusieurs petits anneaux de fer, comme des hameçons accrochés énsemble.
HAUBERT, cotte de mailles à manche et gorgerin, que portaient autrefois les seigneurs de HAUBERT, qui tenait lieu de hausse-col, brassarts et cuissarts.
HAUSSÉE, adject. fém., se dit d’une fasce, d’une
