charge qu’ils vivraient noblement, et ne feraient aucun acte dérogeant à leurs fonctions.
HUISSIERS D’ARMES ou sergents d’armes. Les HUISSIERS d’armes étaient ceux qui avaient la garde de la personne du roi, et qui portaient le jour la masse devant lui ; suivant la Roque ils étaient la plupart nobles ; il y en avait qui ne l’étaient que par représentation, mais plusieurs l’étaient aussi de naissance. Voyez SERGENT D’ARMES.
HURE, subst. fém., tête de sanglier, de saumon ou de brochet, qui paraît de profil dans l’écu.
Défendu, se dit de la dent ou défense du sanglier ;’allumé, de son œil, lorsqu’ils sont d’un autre émail que la HURE. La tête du porc, détachée du corps de cet animal, ne se nomme point Hure.
DE ROSNIVINEN DE CHAMBOY, de Piré, en Normandie, originaire de Bretagne : d’or, à la hure de sap- glier de sable.
DE MANDAT DE GRANCEY, en l’Isle de France, origi- ginaire du Limosin : d’azur, au lion d’or ; au chef d’argent, chargé d’une hure de sanglier de sable, défendue du troisième émail, accostée de deux roses gueules.
BERNIER DE RACECOURT, en Lorraine : d’azur, à la fasce d’argent, accompagnée en chef d’une hure de saumon d’or, et en pointe d’une clef du second émail.
HYDRE, subst. fém., monstre fabuleux, qui paraît dans l’écu de profil, ayant sept têtes, la plus basse pen- dante à un seul filament, et une queue de serpent ; son émail particulier est le sinople.
Les poètes ont feint que l’HYDRE avait sept têtes, et qu’à mesure qu’on en coupait une il en renaissait une autre ; ils disent que la défaite de ce monstre, habitant les marais de Lerne, fut le plus glorieux des travaux d’Hercule, parce qu’il le vainquit avec beaucoup de peine. Les nobles peuvent avoir introduit l’HYDRE dans leurs armes, après s’être distingués par des actions d’éclat, malgré bien des obstacles.
DE GARRAULT, en l’Isle de France : d’argent, l’hydre de sinople.
DE BELSUNCE DE CASTELMORON, en Guyenne : d’ar- gent ; à l’hydre de sinople.
