possédé, comme il l’est actuellement, par un ancien apanagiste.
On ne laisse pas d’appeler aussi improprement apanage le domaine même de l’héritier présomptif de la couronne, tel qu’est en France le Dauphiné, en Angleterre la principauté de Galles, en Espagne celle des Asturies, en Portugal celle du Brésil, etc.
On appèle aussi apanage, en quelques coutumes, la portion qui est donnée à un des enfants, pour lui tenir lieu de tout ce qu’il pourrait prétendre à la succession.
Paul-Emile a remarqué que les apanages sont une invention que les rois ont rapportée des voyages d’outre-mer.
Apanagiste, subst. masc., est celui qui possède des fiefs ou autres domaines en apanage.
Apothicaire. Les anciens apothicaires et chirurgiens prenaient leurs degrés dans les universités. Dans un titre reconnu à Angers le 9 septembre 1471, l’apothicaire de René d’Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, prend les qualités de noble et d’honorable, et tient le même rang que le premier médecin. Cependant la vente de drogues en détail, que pratiquent aujourd’hui les apothicaire, les porte, selon moi, à la dérogeance.
Appaumés, ées, adject., terme qui n’est presque plus en usage. II se disait de la main qu’on représente la paume en dehors. Comme cette position est la plus ordinaire, ce mot devient inutile. Voyez Main.
Appert (il), terme de généalogie qui veut dire il est manifeste, il est constant, avéré, etc. C’est un impersonnel qui rend le mot latin apparet, il paraît.
Appointés, ées, adject. plur., se dit des girons, javelots, chevrons, épées, flèches, lances, etc., qui se touchent par les pointes. Lorsqu’il n’y a que deux de ces pièces, et qu’elles sont l’une sur l’autre en pal, on les nomme contre-pointées.
