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SALVETAT-PEYRALÈS (LA) — SAMOLE. niées. || Le chant ou la musique de cette antienne : Le salve des oratoriens. SALVETAT-PEYRALÈS (LA),3 571 hab., ch.-l. de c. de l’arr. de Rodez (Aveyron). SALVETAT-SUR-AGOUT (LA), 3601
hab., ch.-l. de e. de l’arr. de Saint-Pons (Hérault). Fabriques de molletons et flanelles.
SALVIAC, ) 997 hab., ch.-l. de c. de l’arr. de Gourdon Lot). Tanneries.
SALVIATI Jean) (1*98-1553), neveu de Léon X, cardinal, évoque de Ferrare, zélé protecteur des lettres et des arts ; il fut envoyé par le saint-siège prés de Charles-Quint pour obtenir la mise en liberté de François l ,r .
SALVIATI (F. Rossi de) (1510-1563), peintre, protégé du cardinal Salviati, dont il prit le nom ; élève. d’Andréa del Sarto ; auteur S Adam et Eve chassés du paradis (Musée du Louvre !.
SALVIEN (390-424), écrivain ecclésiastique latin, issu d’une noble famille gauloise ; il convertit sa femme au christianisme, se retira au monastère de Lérins et fut ordonné piètre à Marseille. On a de lui un Traité contre l’avarice, des lettres et un Traité du gouvernement de Dieu. SALZACH, 260 kilom., rivière des Etats autrichiens ; elle descend du pic des Trois-Seigneurs, arrose Salzbourg, est grossie de l’Alm et du Saalach et se jette dans l’Inn par sa rive droite.
SALZItACII ou mieux SASBAGII, village du grand-duché de Bade, prés d’Aclirrn : obélisque de 12 mètres de haut en l’honneur de Turenne, qui y fut tué le 27 juillet 167.i. SALZBOURG, 20 400 hab., capit. du duché de Salzbourg, ancienne Juravia, ville bâtie en amphithéâtre, au pied du Hohen, sur les deux rives de la Salzach, dans , U i site ravissant. Conservatoire de musique dit MozarteVsm, en l’honneur de Mozart, né dans cette ville. — Duché de Salzbourg, ancien archevêché dont le titulaire était primat de Germanie et prince de l’empire. Aujourd’hui province de l’ Autriche-Hongrie (152 000 hab.), divisée en deux cercles, celui de Salzbourg et celui de Zell, bains dans le Zillerthal ; villes principales : llallein (4 000 habitants), salines de Diirrenberg, dans le Pongau ; Gastein, sources thermales. Traité de 1865 entre la Prusse et l’Autriche pour se partager leurs conquêtes sur le Danemark ; Iiasladl ; liriml, cascades de la Krimlache. — Alpes de Salzbourg, massif de montagnes qui se détache des Alpes Rhétiques au pic des Trois-Seigneurs et court entre la Salzach et l’Inn.
SALZE. (V. Salse.)
SALZKAMMERGUT,région montagneuse de l’Autriche-Hongrie, sur les confins de la Styrie et du territoire de Salzbourg : 17500 hab., 080 kilom. carrés ; elle est arrosée par la Traun, sillonnée de vallées verdoyantes, renfermant 45 lacs, les plus beaux de l’Autriche : Kammer See , Trauner See ; lacs de Gmunden et dé Ilallstadt. Au milieu du pays sont les célèbres bains d’Ischl. Les salines donnent par an 5 à 600 000 quintaux de sel, à Ebenne, Aussée, Ischl, etc. SAMADEN, 757 hab., anc. Samodum, ch.-l. de la haute Engadine, dans le canton des Grisons.
SAMAKOW, 10 000 hab., ville de Bulgarie importante par ses mines de 1er. SAMALA, 6000 hab., ch.-l. de départ, dans la république de Guatemala ; café, cacao, sucre.
SAMANA, port de la république dominicaine (Haïti) dans la presqu’île et sur la baie du même nom ; port franc de la compagnie de Panama.
SAMARA, 50 000 hab., ch.-l. de gouvernement de la Russie orientale, sur la rive gauche du Volga et le chemin de fer de Moscou à Orenbourg ; peaux ; foires fréquentées.
SAMARCANDE. (V. Samarkand.)
♦SAMARE (1. sd.tna.ra, semence d’orme), sf. Fruit sec, indéhiscent, muni d’un ou deux appendices en forme d’ailes membraneuses : Le fruit de l’orme est une samare. SAMARIE, ville fondée par Omri au N.-O. de Sichem et du mont Ebal, dans la Palestine, sur les terres de Shemer, d’où le nom le Shimrôn. Placée sur une colline élevée, bien pourvue d’eau, Shimrôn devint pour le royaume d’Israël ce que Jérusalem était pour celui de Juda, une capitale et un centre de résistance. Elle fut assiégée par Benhadar II, roi de Damas, par Salmanasar V, roi d’Assyrie et détruite par Saryoukin (722 av. J.-C). L’humble bourg de Sébastieh (Sebaste) a remplacé Samarie relevée par les Hébreux au retour de leur captivité et détruite dans leur lutte contre Vespasien. — Samarie, contrée de la Palestine moyenne, entre la Galilée au N. et la Judée au S. ; capit. Samarie. — Dêr. Samaritain. Samaritaine.
SAMARITAIN, AINE (Samarie). s. i g. Nom du peuple formé d’un mélange d’Israélites et de Cuthéens, venus du centre de l’Asie en Palestine après la conquête du royaume d’Israël et qui habitait la Samarie. || Secte juive dont il reste encore des membres à Naplouse ; ils n’admettent de l’ Ancien Testament que le Pentateuqiie. | Le bon Samaritain , personnage d’une parabole de l’Evangile. — Fig. Homme très charitable et très humain. — Sm. Idiome sémitique parlé en Samarie. — Dialecte samaritain. dialecte hébraïque qui, vers la fin du vm° siècle avant notre ère, s’est formé du mélange de l’hébreu avec la langue araméeune, ce qui lait qu’on le considère quelquefois comme un dialecte de cette dernière langue ; il s’est altéré par l’introduction de mois étrangers aux idiomes sémitiques, surtout de mots grecs ; il est parlé encore aujourd’hui par 30 ou 40 familles à l’O. du Jourdain et au N. de Jérusalem. — Alphabet samaritain ou hébraïque, écriture la plus ancienne des Hébreux, dite brisée. Elle dérive du phénicien (V. Syriaque) et l’on admet que les Hébreux s’en sont servis jusqu’à la captivité en Babylone. ’
SAMARKAND, 35 000 hab., la Samaracanda des historiens grecs, capitale du cercle de Zarafchan, dans le Turkestan russe ; visitée par Alexandre, fut la résidence préférée de Tamerlan. Les voyageurs ont célébré les ruines éblouissantes qu’elle renferme : les montagnes verdoyantes qui l’entourent. C’est surtout une ville de plaisir, parce que la route du commerce de l’Inde passe par Ballk et Boukhara. Une forteresse sépare la ville russe de la ville indigène ; bazar bien aménagé : fabriques de soieries, de velours, d’aiguières.
SAMARSKITE, sf. Minéral constituant souvent des plaques polygonales d’un noir de velours et d’un éclat semi-métallique, opaques. Leur diamètre peut dépasser celui d’une pièce de l’r. 50. Elles contiennent de l’acide niobique, du sesquioxyde d’urane, du protoxyde de fer, etc. Elles se trouvent à Miask dans les monts Oural.
SAMATAN, 2 325 hab., ch.-l. de c. de l’arr. de Lombez (Gers). Cuirs et teintureries.
- SAMBAC (arabe zanbaq. jasmin blanc),
sm. Arbrisseau dit encore jasmin d’Arabie, i-hampak de la famille des Magnoliacées et que l’on cultive dans toute l’Asie tropicale pour ses fleurs, qui exhalent un parfum exquis et dont on extrait une essence aussi recherchée que l’essence de rose. On parsème aussi les appartements de ces fleurs. L’écorce de cette plante est amère et tonique ; ses feuilles, réduites en .’poudre, sont employées contre les arthrites.
- SAMBAQUIS ’mot brésilien , sm/d. Nom
des Kjockkenmoeddingsou débris de cuisine, sur les côtes du Brésil ; ils sont surtout formés de coquilles d’huitres mêlées à des cendres, des charbons, des fruits carbonisés et des instruments en pierre. Les lits de coquilles sont séparés par des dépôts pierreux. SAMBLANÇAY (Jacques de Beauxe , baron de) (1465-1527), habile surintendant des finances sous Charles VIII, Louis XII et François I er , accusé faussement de concussion ’par la régente Louise de Savoie, dont il n’avait pas voulu favoriser les malversations, pendu au gibet de Montfaucon. Sa mémoire fut réhabilitée. Une épigramme de Clément Marot sur son supplice l’a rendu célèbre.
SAMBOR, 11800 hab., dans la Galicie autrichienne ; salines, toiles. SAMBRE, 200 kilom., dont 156 navigables, affluent de gauche de la Meuse qui descend des Ardennes près de la Capelle, arrose Landrecies et Maubeuge en France, Charleroi en Belgique, et se jette dans la Meuse à Namur. Des canaux l’unissent à l’Oise et- à l’Escaut ; elle reçoit la grande Helpe, qui passe à Avesnes. ’
SAMBRE-ET-MEUSE, ancien département de France formé en 1801 du comté de Namur et d’une partie de l’évéché de Liège ; ch.-l. Namur. 11 nous fut enlevé en 1814. — Armée de Sambre-et-Meuse, célèbre armée de la Révolution, commandée par Jourdan, victorieuse à Fleurus (1794).
SAMBUCO, 874 hect. Foret domaniale de la Corse, peuplée de pins maritimes et de chênes verts.
- SAMBUQCE (1. sambura). sf. Sorte de
harpe à quatre cordes inventée par Ibycus et employée par les anciens. || Grosse échelle portée sur un chariot, terminée supérieurement par une plateforme dont les anciens usaient pour monter à l’assaut.
- SAMCIIOU (mot chinois) , sm. Nom
donné à diverses boissons alcooliques usitées en Chine, composées avec il n riz. du sorgho, des poires, des coings ou du raisin.
- SAME (allem. samen. frai, fretin’), sm.
Poisson de mer voisin du muge, qui remonte les fleuves de France au printemps. SAMEDI (.sabbali dies, jour du sabbat), sm. Le septième jour de la semaine correspondant au sabbat des Juifs ; chez les anciens, il était consacré à Saturne. || Le samedi saint, la veille de Pâques.
SAMF.lt, 2158 hab., ch.-l. de c. de l’arr. de Boulogne (Pas-de-Calais) , ch. de fer du Nord.
♦ SAMIEL far. samm, empoisonner), sm. Autre nom du simoun. (V. ce mot.) SAMIEN, IENNE (Samos), adj. et s. Oe Samos ; habitant de celte ile, adj. f. Tare samienne, terre blanche et gluante, venant de l’ile de Samos, et employée autrefois en médecine.
_ *SAMIT (allem. sommet, velours), s m. Étoile vénitienne lamée d’or et d’argent, dont on faisait des oriflammes et des draperies d’ameublement, au moyen âge. SAMNITE (1. Samnitem), adj. et s. 2 a. Qui était du Saranium ; habitant de ce pays. || Gladiateur samnite, armé, comme les soldats samnites, d’un casque fermé avec des ailes des deux côtés, un bouclier, un jambart à la jambe gauche, et un brassard au bras droit, non protégé par le bouclier. SAMMl’M isani-iii-oine . contrée de litalie centrale située dans l’Apennin. Ce nom ne désigne pas un pays déterminé, mais la région occupée par les peuples de race- sabellienne établis au S. de la Sabine, du l’Ombrie, du Piceuum, àl’E. du Latium et de la Campante, au N. de l’Apulie et de la Lucanie ; elle était arrosée par le Sagrus, le Trinius, le Tifernus et le Frento. Le nom générique, en osque Sarinium ou Sabinium, en latin Samnium, en grec Saiviov, paraît dérivé de la pique ou (raùvtov que portaient les guerriers ( ?) Les Samnites envoyèrent d’abord sous le nom de printemps sacrés de nombreuses colonies dans l’Italie centrale et méridionale. Ils luttèrent avec acharnement contre les Romains durant quarante ans. (V. Rome.) Dans la guerre punique, ils passèrent du côté dllannibal. Durant la guerre sorialc, ils luttèrent encore avec acharnement contre les Romains.
SAMO, nom moderne de l’ile de Samos. (V. ce mot.)
SAMOA (îi.es), archipel de la Polynésie, à l’O. de Ta’iti, formé de sept iles dont la principale est Saraï. Les habitants, au nombre de 35 000, sont d’excellents navigateurs. Les Allemands les ont prises sous leur protectorat ; mais l’Angleterre et les États-Unis protestent contre cette occupation. SAMOENS, 2 523 hab., ch.-l. dec. de l’arr. de Bonneville (Haute-Savoie).
SAMOLE (1. samolum), sm. Genre de plantes dicotylédones de la famille des Primulacées. Ce sont des herbes à tiges dressées, ramifiées et hautes de ô m ,10 à ,n ,50.
