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X XIV
PRINCIPES tLf~JEN’fAJRES
Exemples dft. plus,tta-J acccnû departicipes qui dorme,-ont /’idJe de f<JUJ les autres.
La langue allemande n’est pas aussi diffiâle que je l’m.•ais pensé. C,es /,()mmes so1U plus rid,cs ’]Ut -t ·ouJ ue tm,ic ;; imaginè. J,es cl,nlt·m ·s 911’il a fait ( et non/<rites). Le.s Grantlc.•J pluits ,pli/ a fait au pri11temps ( et nou faites). Lfl dise/te ’l" ’il J’ a en l’hir•rr dernier ( cl non pas eue). Les .sommes que cc procès m’a coùtt !. Les pistoles ’l"c cc chei·al a
- valu. J ~s jour.s que j’ai vécu.
Dau- ; ces trois deroiër·es phrases, le que rt-latif ne représentant pa.s un rêgimc dirt-Ct, il ne pout tenir lieu par conséquent que d’an régime iodi- 1·ect ; il fauL dooc qu’il y ait une dlipcsc ou 1·etrancbc111ent d’une pL"éposilion. Da1ts les jours que j’ai 1•éc11 1 la préposition $Ous•entendoe est pendant ; les jours pendant le. !i<Jucb j’ :1i ·écu. Le que ac représente pas non plus un rê, :;ime direct dans certaine$ phr3-’ICS, comme le$ suhrautes : n ;• la mcmi<r~ que j’ai dil, ou ’lu’ J’<û padë, <m. a dû me comprendre. En effet, :11n·ès le p3rticipe p :ti>se dit, en pcot mettre un autre régiule, tt rtlOUrncr :ainsi cette phrase : de /..2 maui~re que j’ai cli1 les choses, on a dli1mc comprendre. Donc le que n’était pas le régime direct Je dit ; car i1 est notoire qu’nn verbe actif ne peut avoir deux régimes directs. Le ’}lit ! ne peut pas non plus être le régiwe direct du par.. ticipe parlé ; cai- le verbe parler C5t neutre, èt ne peut a•Oir de régime clirem. En consê<1aeoce dil et parlti ne doiven.t point Su.i•re b rèsle d’accord des participes pl’écédéj de lt’ur l’égimc direct. Il faut t"Cmnrqnc1· que, si le verbe dire signiri.1it indiquer, prescrire, le que de·ienclrait ·têgime direct, et rendrait dëclinable le partic :ipe su.iv3nt. E ::u :!’lllrr,t : - P<>ur réus.sir, il fnut cmploJ·t !r la manièrt ! 911c /ai diLt !, que j’ai indiquée, 2ue f ai prcscdte. Du pa11icipe passé suivi d’un odjecûf. Lor-’<rne le partidpe passé est suivi tl’un aJjcctif, et qoc cet adjectif dé- 1,cnJ du mt :rue régime qnc le participe, ils doivent s’accorder tow les dei ;u :
- ,vec le ..ègimc rlircct.
Ext ;llri.►.. !J : En parlant tlc plui,ieurs femmes, j] faut écrira, Je les ai crue.s illnoce11fr-s ,· en parlnnt d’une persoune, Elle siest rendue accusatrice ; et en p :il’l.mt de dcu :& hoiume.s, Je les araù crus parjures. La r :tison de cette r~gle $C trOll’C, COttun~ on l’a IU ailleurs, l’inversion que l'on i>eut donner à la phrase, et qui demonb"e clajremeut que crUt !$, rttllluc, et crus, sont ,·érit :ihlcinr :nt dcpeodants du 1·égimc direct, qui est (tmmc r pe :·soune et homme.s, et que l’on peot dire /.,,es femmts qui Olll t.ilé crut.s ùuw..·twlcs, la ptrsom,e ’l"i a été rendus âctusatrice, et /,es l,ommes qui om dlci cru ! parjure.s.
C.lL.P. YU. -
S1PT1È.M& uric1 DE MOTS.
La Préposition.
L :. préposition est un mot qui sert i joiodre le nom oa pronorn suh·ant au mot <roi la prëcède ; par exemple, quand je <lis : lt· fruit de l’arbre, dt ! mat-que le 1.tppoi-t qn’il y a entre fruit et arbre. Quan<l je dis : utilt ! 11 l’htmunc, ù f.tiL l·apporter le nom homme à l’adjectif utile. Qn :md je dis : (ai ,·eru de 11101-i ptra, de :.crt à joiutlre le nom p,~rc au verbe reçu, etc. ; de, à., ~ont dei> prrpos.itioos ; le mot qui 5uit ~•appelle le 1-écimc ,le ln pri• f’Osition.
Celte e~pêcc <lo 111ot s
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- 1ppelle préposition, plrcc qu’elle se met ordioai-
1·ciuenL <le :unl le no1u qu’elle t• ;git. Pour morqucr la place, ou [,e lieu. A.
. A.ttadte,· à l.l muraille : , ;i,•re à Parii : a1ler ,i Rome. D,ms. Ètrc dmlS la UlaÎ50n : strrer dans nue cassette. En. Être t’ll l111lte : voyager e11 Allcm :1gne. Dr. Sortir de t :i ,m~ : venir de l :1 pro,lnce. Clu· :,, Èttc cite :. un ami : ce litre c,L c/,e ;; le libraire. De,.. -ant. Le bcrgel’ m ;ncbe dtit1a11t le troapeau : aHc :t d1.•w1,11t moi. Apr ;;s, Tirài après ,·ou.s : couri.,· nprJs <tutlqu’uu. Derrii :rc. Le1 l :tqn3is ’Onl dt !rrièrc : lc11r m :1.it1•1 :: se càcher dcrrièl’e un mur. Parmi. C4 :t omeier fut t1·onvé parmi les morts. Sur. Avoir son <’h ;1pe.iu sur s.1 tète : meure nn flamhcao sw· ln table. Sous . .Mettre nn t.1pi1 sous ses piet arrivêe m•anl le courrier. F."trc. Tenir un enfant entre : :.es bras ; entre le printemps et l’automoe. D.’ .s . Celle l’i,·iêre e :-,l na.vig.,hle dè.s sa source : ,/,~ u plus tcndrP cura.nec. Dt-puiJ. D,-puis ParU jusqu’à 01’lêàns : d~pui~ la création jusqu’au dêlase. P<Jltr mar’luer l’union.
.,-frce• .Manger m•cc !ïes nmi~ : il est parti a~•ec la fièvre. Pendant. Pr"mlallt la gucr1·e .
Durant. Durant la guerre.
Outre. Comp ;tgnie de cent borumc.i, outre les officit. :rs. ~ /011. Se condaire selon fa raison. Sui.,a11t. Safra11t fa. loi.
Pour marque,· séparntion.
Snns. l,es soldats sans leur$ officiel’S. _
//ors. · rout est perdu, !,ors l’honneur. J :.’ .rcrpté. l’out est perdu, e.rcrplci l’honneur. Pour mnrqutr oppositton.
0,111rr. ÉcoJiers réYohth ; conh·e le mJitre : plaitlcr contre quelqu’un. Malgré. Il est p :irtl ma/3rd moi.
r.·o nobstant. Il a fait cela 11onobsta11t mes ttprésentatioW ;. Pour mar1u1.•r le but.
E,w~rs. Charitable em•er.s les p :iuYres : son respect e,wers ses .suptricms.. Touchant. ll m’a écrit touchant cette affaire. P0tff. Travailler pour le bien public : étudic1· pour son ionruction. Pour marquer la cause, Id mo)·en . Par, Fléchir par ses prjères : tou.t a été crt :é par Ja parole de Dieu. Jfo1·1m1umt. J’espère n101·c1ma1u la grâce de Dieu. . Attend«. le courder n’a pu partir, al1t :11dtt le mau,ta.is temp.a . CHAP. VIII. - l{t ;UU.)IE EM’~CC 1)8 llO"rS, L’✓ldf•trbe.
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L’adv~rbc es~ un ~ot qui ~e ~~int _ordin3i1·enaeot au verbe on à l’Rdjce- 11~, .pou, co detci-uuner l.t !’~111hcatton ; quaud 011 dit : ctl ~,ifa11t pnrlo du11~1 ~tt1me11/, par cc mot dutmcltmcm. l’on fait entendre qu’il parle : d’oue m~niçt’c plutôt que d’une autre.
x
0_.
I_I y a dc.s a<lrcr ?es qui m3rqnent 1,-t moni ;re : ils 3ont pre~que tout tcrm1aes en ment, et ils .C fot·mem ùes adjectifs comme sà., .ènient de snce, poHmeut de poli, agréo1blement d’açréablc : modcstcr.oe~t de modeste, etc.
2°. Il y a <les ad’crbes qai marquent l’ordre, comme premièrement secoüdenumt, d’a/,ord, cn.s111°f(f., aupâr<waul ; exemple ; d’-1bord il faut e’f.’ile ; le mâl, cnsuitt : ilfaut faire le bicu. 3°, li y a dts ad,-erbcs qui warquent le lieu, comme oli ici /à decà audl’,
I
t
’
l’d'd’
’
’
’
’
’
.. . , ,e,. , t. essus, par/ou , aupre.s, om, ellans, eflors, ailleurs : exemple : ou dcs-t’ous ? Je suis ki ; je 1. · al,S Jà. 4°, Il Y. a cles ?dvc :bcs de temps, comme Mer, alttrcfois, hitntdt, soui : ~nt,. tc1’l~"rs .’ 1umau, etc. ; exemple : cd e11fam joue toujou.r.s, et ru s appl1quc Jam,us.
5°, 1l y 3. dc.s a .d’i'er~s de quo11ti.té, comme heaucoup, peu, a.ss,~ 1
trop •
tant ; c :t~. ; cx~mp1e : tl parle benaconp, et rif/iclllt peu. û ,’ En.fin, ri y a <le11 ad•erbt-s de comparaison, comme plus, moin,, au.ss,, autant, etc. ; .el :.cmpl_c : pl~s s~gc, :aussj sage, moins sage que 1.’0US, Remarque.~ lla1s certa1_us ndJeclJf~ ,ont q_uelqnefoi !i employés comme ad’erbe ; on du : cL :mt~I’ pute, pàrler- ha.s, 1"0ir clair rester court rra 1
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L
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pcrJort, senw· von, etc.
ClL.P . IX. -
Nxvv1illB t.Sl•ica .o .a 110n.
La Cou_jouction.
Remarque. -
L’on a "" jus,1u•a pré.sent comment le, mot• se jojgucut enseml~l.e p ?ur fol’mcr u_n sens : le~ .mots a !nsi 1· ~ unis sont une pl,rasc Oil prop<>stholl . la p)u5 petite propos1llon dott :ivo.ll’ au moins deu.x. mots le nominatjf et le verbe, comme _je cha11tc, ’l'Ous lise ;;,, l’homme meurt~ sonveut le verbe a uu régime, couune je clumte 1111 air, -t•ou.s lisez. , 111_
lellre, etc.
L3 conjonction est nn wot qol sert â joindre nnc phrn~e is nne aotre plua se ; par e :témple, quanù on dit : il pleure el il rit en mima temps oc mot et lie la pre1nif !te pf1r.nc, il pleure, tt"H !C la ~c ;çonde, il nt. ’
Diff,Jrt !ntes sortes de Co11jonctio1u. 1°. Pom· marqocl’ la li :tisou : et, 11i, aussi, qrte. 2°. Pour marquer opposition : mai.t . cependant, néanmoins pou,tant 3°. Poùr nmrqot>r di,•ision : ou, ou bien, soit. ’
4"1’o
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...
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ur manJtlCr e.s .cepl.ton ~ snum, quoique. .’ .>
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• Pour comp ;irer : comme, de ,nh11c <p<c, ain.si ’JU~ . G0
• Pour 3joott :r : dt· p/,u, d’11ill,·urs, cutn : que, e_•1corc. 7°. Pou,· rendre ra hou : cm·, parce que, puisque, t’ll tpœ. 8°. Pour marqncr l’intcntio11 : afin 1ue, de peur que. 9°. Pour condure : or, donc, ainsi, de sorte 9ut !, 1ot1, Pour m ;.rquer le lcmps ~quand, lorsque, comme, dt :,, ’}lie, tandù 1uc.
1 1 °. Pour ~ :rqutt· le ,lou !e : s~, supP<,>.si 9ue, pou.nm que, en cas ’I"~· 1~ y. a plu :,1curs au1 rc~ < :°nJoncttou.s ; J us :age lt5 fera coonailre : )Il pll.Q ordmaire e :.t 911.a. On d1 :,t1ngue lo conjonction que dn q1tt reJatif en ce r1n’ellc ne peut pas ,e tourn~ · par le1ucl, laquelle. '