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Page:Dictionnaire général de la langue française de François Raymond-T1-0-Introductions 01.djvu/37

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DE PONCTUATlOX.

dont les aignüication, sont si. particulit !rcs, ne uous iotèrea.1era que sous le aKme npPorl que le qui relatif.

D. Qlle résoudrez-vow relativement à l’emploi de la vhjule après que."’ Jl. Je 1uhrai en cela le déreloppement prescrit pour le, qui relatif, c’e :,tii-dire que, toutes le$ fois que le que se t.• ·ouH~l’a coupe par un weruhre iu·auger à ~ diction naturelle, il faudra ~galen~eu~ le pou.ctoer par u~ .e ,-jrgule, afiu dïudique1·, ~oit en ~tant, . !IOtL eu ecr,v :mt, ~e _rappo1 :t qo. 11 a a,·e( ! uu meulbre de pbrue qm se u·ou’( : souvent fort elo1gnt :. Cowm.t : par exemple :

.

lluciu.s Scêvol1, ayant ,ppris que, ma)grc les meuaces Jeis Roma1os, tl maJ ;;rc la u :rrearqu’Hs répaud ::i.ieut dao, tous 1_e5 États pa_r lc~r ln~·oore t·t lem· ’tettu, un roi êtraogtr voulait essaye1· St let1c merlle egalall lcYI’ a ;ooauwee ; Sc :évola, Ji.s-je, partit pour :,e rendre au. u1iliea du camp GIIIWWJ.

_

On ue doit pas iguo•·er que, formé, ao mélier pénible Je la sloire, lt• Romain, NiYaieot .supporter toutes les ptivation5. JI c~t cloue de ,·t’gle que le qui ou le 9ue, lorsqu’ils sont iuten·ompus p~H un

113 ;~gc incid.cut, dcmandeot éoalc :mcut uuc ,·irs ;ule ~près. § X.VI. Fau.c tmplui de la i·irgule.

D. Q11’entcndez•vous p3r le faux emploi de la çjrgnh :? R. J•enttuds dei ,·irgules placées daos l unitô Ja seos, el qu’on tt l’habhuûe ù’a1,pelcr iwpl’oprc1ueut ponctu :ation forte, mais que je nôtuWel’ai ponc1u.11io11 f.autite.

D. Quelles 1>ln.ises pourrez-vous rue dtca· de cc. :i ,·irgulcs W3l placées ? R. Tuatt-s uo.s edilioos eu fourmillent ; je ,·ais VOU) cu soumcu1c qucl- 41ue1 e1,,e1uplc :s.

-La plupart clea f.autes du l :ms~se, djt Yohairo, sont au fonù, Je :, Jéfaub de juslc3se.

Il c.11t fautif tle 1•lacer une ’il’gulc opri ;s fuud, pal’Ct : que l’uuilé .s .e b·ouvc 1·umpuc ; il ne faut pa.> :,t1ppo :,.t1· Je l’mcca titude d :rn :-s le raisonncweot du lecteur, qui jan :tais ne peu.sera tJUè c·t•. :il ,lu /011d t.la ,l~fnuts clont on vtut parler, wais bien solll des difauls : autre111cut ,...,pou,· être plu~ 1."J.act, il { ;audtait meure au fond eota’e dt-01 ,·ir ;ules. U vaot rnitu.1 Ml t :aire, que de pade1·, pou.. u’l'tn ! pas euteuJu. Qud seu~ pourr.iit~on tfrer cle ces trojs p.’rtics de plu· . nc, ;? aocunc en particulier n’e :, ;:prime uo sens certain à cause de l’apposi1ion des dt-u..x. virgules, qoi Jêuuiscnt tQote l’idée qu’on peut .- en foruu•1. Otez Id deo :s. ,irguJc. :;, et HlUS conreuez faciJeruent que l’idi.~ du silence ~e rattacLc a.’fec l’ab~coce Je la p :u-ole, qui cllc-mê.wc ~c r ;1tt. :1clte avec celle qu’offre 11 (l(’Q'.Ce, qu•un homme voudrait parler quoit1u’il n•aur,cit aucun talent oraltJue, ou ~1u’il pnrlct· .tit trop bu, ou cofio qu’il p :nlerait en foi :;3Ht Jt~ f.auli- .., ; de fra.nçab : U : sile11,e t·a.ut micrt.r ,,u•un mmwms Jt :bir. -

U ,-au.t wieu.s : ;e taire que de l’a.- ler pour n’être pas entendu. D. Que re1uarque1-vou,, relativement a la particule or, sur le faux. emploi Je la Tircule ? et d’abord quelle e~t cette p :uticulc :l /l. La par1icole or lie un cli~coors on uoe propo,ition :a one autre ; el on Aa) :.Ct r’""se de wettre UDe virgule ap1·cs or. l’ai’ Cl.t :mp)c : -01•, pour rcvc11ir à ce qui form3Ît uolrc con,•cr~atiou, reprenons au mmueot oà les deu~ sœur5 ou,·rireut l3 con,·crsalioû. Dau :. cel ~xemple, la vjrgule e, :;t bien plJcée, puisqu’elle sewl,lc 1epor1et· vr pouc :,a liaison a, ;ec ref’rt :110,u, etc. }bia cl.uu ctlnl-ci il u’cn lant pas :

Le UôC c~t bcureu.x : or Socrate est ,age.

Et Jans ctox-ci : Or dilu~moi, or il faut a.-. -ir, or le• roi roulul, orcc/1~ -à •

Jrtl un parfl, etc., t’tC., Ja , iq ;ulc aptes 01· de’ÏeUt inutile comme apres u’.ulUf’. : . adverbe.s qni commenceut uue phra~e, et quj ne se tl’ou,·ei-ajcut dèt.t1 ;lu :.s cle cette pbr ;ise p.i,· aucun m !ml,rc incident. ’vicl encore un exemple où la virgule c, ;t mal placte. - Or, l’acciJ.cot <lont il ~’agit ici, tieot le pJta counnunémtntit re que, etc. Que signifient CC deux ,•irgules ? E :,1-ce la respi1- ;1tioo qui l’exige ? Sont-ce ,li.• repos marque.) pour uueux clernontt·er le sens ? .Enfin, apcn ;oit-ou l :t 1,lu .. minutieuse iail !oou <1ui le,) autorjse ? Or est uue paaticule qui. .sen de h,u :,vn aux qualitê :; de l,1 pbra !le prêcCdeute aYec le r.aisounemcot qui ,. ~ n :~ultta· de la saiv :mte ; je a ;uis foodc 1 d’aprè.$ Pvpinion de l’.Aca.déruie, à ~upprimer la , itgulc aprcs or. La seconde , placée ~près le mot ici, Càt d’oo toat 3u~si mauvaili usaçe. L.1 bub- .tauce accitleut, c.lc.signt :C par dont il J’aGil ià, eu rai,on de ce <1uc le di&cour. -.

prccèdcut en fai !lait mention, n •c- ~ l pas plus que ,)i on di-. ait cet ac :t’ident. Alor.1 dire crt accident tient, ou /’acci-Ûnl dv11t il s•"Ga ià r,em, ctaut la même chole pc,ur le sens, pour lu i yens. ; et, pour la contel..ture de la phra.5e, on aeuûra facilement qu1il n•e~t besoin d’aucun signe clc poncto.atioo., et que çc n’est qu’une demi-pau., .t :. - Ce sileocc profond que gardent autoorde moi tant d’hommes illustl’ts, accouto1ués à se f.ifre admi. -cr, lorM{u·ib pal’lent m’inspire une :térieuse rtOexion.

Obse1·vez qu’il ne fout pas de virgule apres a,lmircr, p3rce q_ue )’expre.s -

.ion admirt :r ne constitue son sen5 que su.r le lansaGe qu’on présume· etrc

fait J>our exciter l’aJuii1·ation : ain :,i il Caot dire : Accoutumés ù Je f"ir, admirer lorsqu’ils parielll.

c·cst en ,vain que 1’011 vouclra faire passer ces signe.s pour des vi..,.utes de ctl’constanco : les ,·frgules de circonstance ne 1>renn«nt naissante"’ qu~ dans l ’tloiguewent du régiwe, da& les iover5ÎOO.s de phl’3s.es qui sewhlent, pa1· des repos appropriés 1 dvnuer plu, de ton an langage, et d :,,n5 t.le, coupures peu. ordioait·e . .s.

D. Que rernarqnez-vous •·clativcment au que qui se trou’e <le,·aut UQ particjpe com.weuc :-aut par une voyelle ?

/l. li fout remarquer que cc que, fotruant éli :tiou a’CC le mot suivant, la virgule et l’e final ~e ll’ou,•tnt eiopor1és par fa voyelle .suivante. P ;1r e.temple :

— On $Cotit bien qu’ayant rC-soln de c1aitte1· fa ville, on pdt des mesul’t.S convenables pour ne 11as tolllbea <lc&o.s uue eiulmscadc. D. Pourquoi ne dit-on pas ’lue, aya1tt, puisqu1on pouruit dire qtu :, fondant .sa résolution .sur, etc.

R. Parce <JU’il St !"rrtit coot.rait·e â la prononciation frau~ - i.i .se I qui doit ê1rc la plus douce pol !o :sible, et de plus que l ’u)agc a prc.’ :ulu : la virgllle alor- . placée aprcs ·fille peul l’ta-c n•g :ndée comme une virgule tircoostaucielle. - Et ,1ut Je roi .1011 époux la laiS5etait veuve et régente de .ses États. 11 faut placer ~ne virgule après 1.•cuvc, parce qu’on ne peut l !tre 1.•,·w ·c et régtmte tic sts Etals ; Etre ’llcmre, fol’D1aot ui :i seus, ne peut ètl’e applique comwe 1rem•c de ses Etals ; et rt !; ;c•111e de ses l !. :1ar1 en forme un aa.lle : l’t·t n

1

e111po11e point fo ,•il’gole daos cc c :irlà. -

Êteudoe de tel’l'e qui a•anee, et <JUÏ est encla"ée dans une ao11·e . 11 ne faut pas de Yirgule 3tlrês nvanct ; car, quoique ,n•ance et cncla,•ic peU’eot former cLacttu un sens, cependant l’idée, avanc~ tt est encla,•it-, où ? l< :$ deux Yerl>es con’Cl !opOntlent au même but, dans ,me autre ; l’idée 1 fu.. je, se rallacbe trop par tous les deux 1>0ur Jc :t dé~unh·. Pa1· exemple,

s’il y avait 9ui fü•ancc dans wré parlic, et 9ui est cuclavée dmu ,me alllrt’, alors les deux st :Ds 1>orte1• ;,ienl cùacttn une action, et la vh :gulc devraiL prêctdet el.

Et, non seulement ils doivent se faire eotend1·e, nlaÎ..$ ih, doivent fo faire de ruanicrt’, etc.

Il ne faut pas de virgule• après et, p,1rce qu’on ne peut 1· :ipprocbcr et Je mais, pour dire et mai.t ,· Lien diJfc1-ent eo cela de "’, surp,ù dans ce jar.. diu, i/J pri,v :ut ln fuite : il y a un sens :i dit’C, et ils prire11t la fuite, s•data trouvés J«rpris ,laus ce jardill.

Mais, au lieu de l’écouter, il le ût lapidei- par ses gens, J :ui.s le VC !Stl• bule du tcwplc.

tJne virgule apl’ès gens est trCs,mal placéç ; car quelle nécc :;site de tompre cette O.èlion. It fut lapll/J 1 où ? tians le ve.stilmle du temple, p.tt• <1uj ? ,,a,· ses çc11s. Uonc la plar- :i.sc doit être aiul !oi : Ji fut lapidé par ses cens ,/ans k 1 :e.sti/Jule du Jemplt :. C ~l’ autl’ement, en IWSàot la ,·irgule, il f.iu• dr ;.1it 1oettre par SCJ çcns entre cleu.., , irgule :i. Le f ;mx emploi de la virgule se remarque cucore apa•èJ les adverbes mais, crpendant, ne’anmoius, lors’luc, 10111,·fois, etc., quand ce.s mots ne .sont pas coupi :s par une iocbe explic3tive, corotnc j~ l’ai remarque page x-xtx. Elle figure mal da11s le !. mot.s /obsc,.ve, ’l"e ; je pense, que ; je réponds, 9u~ ; on c11t,•,u/., que, etc. Oo ne ~ut l’adweure que daus les cas ol1 c ;e, ,·cl’bes annonceraient uoe pbr.l~C incidente, comiue j’obstl’ve, daus le cn.s dc,11 it s·(l’,.it, IJ"e, elc. ; j• rc :ponJs, en srco11d lieu, 911e, etc. , p~rce qttt’ lïden• ti1l .se u·oo,·e coupêc pa1· un acce.»oire qui .scl’t d’explication flrhui11ve pour entrer en mali.ere, ou pour flxe1· l’application de la petuée. Une , irgule peut $"ojontel’ aprè ! j"o6setfle, je conclus, je ripondJ, que, lorM1ue ces Crbes paraiss<"ot prêcfder une i :uomé1-ation dt : pensC :e :, qui lui :-out ,lc.i,tndante~, et commencant toutes par que ; cette runoiere ttc ~ucrncr indique aiol !oi le sens : fob~erve, 1° qtte, etc. ; 2. 0 ’l"e, etc. ; 3° ’l" ,l, ttc.

Au sui-plu. :;, tOaj )es cxem1llcs citês feront connaître, par Je véritable p}a .. cemcnt de ce sisoe, combien souveot il de’ieot fautjf ,l ;ms bC.1 .ucour de ciccoosta1.1ces.

§ X. V. Emploi dt. la i·irgule np,·< :s et m·a,u ltr rt1rtitu. 1

e ,)i.

D. Qu’avCL ’"Oils~ obsi :1vet relativement à 13 p :nlif’nle .si.’ R. Lo1-sq11e le si est soiti d’un ~ecooù ’l"c, h ,· :ronlc ne ~e place qa·a 4