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Page:Dictionnaire général de la langue française de François Raymond-T1-0-Introductions 07.djvu/1

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. s. ru . S6Jc111e lettre de l’alph,,ber. -Le rièmc des cou~oones. -Jr’ se pronouce Bj)c, le fait féminin, et Fe .si on Je füit ma !tCOUn : asrulin ci.t plus généra !cwcnl :1dopté. -Ces lettres f, 1.,, ph, sont au food fo 11uln1c lettre, · -clire qu’dle.i sont prononcées il peu pt~ ème. Ye C !tl Je prononcê faiblement ; /e est prononeè pins fortement, et pl, est le Je oucé avec aspiration. -F, à fa lin ÙC) 1nots, onoocc devant le~ mot~ qui co,umcncent p3.1• voyelle, et ot·dtnairemcnt dc’fant ceux qui 1cncent pàt’ une consonne $vif art/ente. Soif rtle. - Le/• final ne se prononce pas dan, ctne l’on pt·onouce Clti ; - dans Cc,f, que l’on once Ct•r 1 ainsi que d,m.s les }>hrasc.s suie $ : Co11r1·c le cerf, Cerf di,1 ; cors, etc. - F ne ronoucc pai, dans Cerf 1•0/ant, Cl,ef,l’œm•re, de /,,c,,f, /Jœt,f sal. !; ni d.,ns les plm-iels, s, b«,,fs. -Lorsr 1ue/• c,t doublé, comme Affaiblir, rffaroucher, ou n’en prononce

Afaiblir, cfarouclter. l’l'eo,

l le son du ’li fin Je ;Yeu/ suivi d’11n substantif qui cornce par une voyrlle, comme dons 1teuf ans, écus, qu’il fauL prononcel’ JTeuvaus, 1Ye1w,it :us. qunnd J.Yeuf n’e"t suhi ni d’uu adjectif, ni substantif, il faut lui conser,·er le son qui ~ t propre ; comme 1Yttuf et demi. ; Les neuf , ;,.ent ensemble. - En gé.oêral , celle lettre en1e 1>resque toujours !e son qui lui c.st proa n couunenccment, au niilieu et à Ja fin des s , à l’exception de qaelqoes mots , comme lcii exemple$ qui viennent d’être cités, et qucs autres c1uc l’on rencontre dans les diffé• es F..>cutiOn$ de la langue. -Dêsigne le franc. he1. les anrieus 1lo1llains, CO.l’- :tc1è1·e dont les trc1 faiuieot marque" leurs . ;scla,~cs fugitifs. Sixième lettre dominicale d :ins le e :i.lcndricr ésfo~tiqne.- D ;m~ l’alphabet chimictue, ~igoiJie clara. t Poinçou d’acier nu bout duquel en1preint nn F, et dont on se sert pour fl’~tp· ou imprimer cette lcttre.- tDêsignc <1uelqae• l e folio d'uoe 1>agc, <l’au ouvrage. tLettrc Jtd :;.$urc que l’on impi’Ïmc sur P~ :p,1u(4.• d"un p.1Lle couvaiucn. - t Uaus Jes tdlmmm..x et p rison.,, ~ignifie Jo,·cis d.1n5, T. F. ( 1r :n·a11 :t ès.)- t Lettre 11ol indiqut ! nu regish·c, par· ,plc : Rciistrc F. t. ’.brqne la sixiê01c feuil !<•

O)nnie. J,(.•uille F. Signature F. t 

)farqnc e udredi d :ms l’ahnanach des paro~iens cl~1 c.itholiqne. î l.es anciens L.· uirb mettaient quefois cette lettre pom· /,, comme fo~tis pour is ; - t et plu. :. .souvt. · nt ponr 1.•, comwe sr,fus •· sen•11.1,jitl3us poat· i·rdgus. - 1 Ou mettait te 1cttre pour Fllbitu ; - fccit, a fait ; - faèlun,,

- /aciendum , clcvolr 1’.1re fait
-/ami/in, mai •

, fütnille ; - famula ; ~cn,mtc ; - fehruarius, · de fé·rier ; - /austum, propice~ favorable ; , foi ; - fie.ri, ètre fait ; - fit, csL foit ; - Jilia,

- fitius, fils ; - finis, Hu ; - /Qrum, place

li<1ue ; - frater, frère ; - frons, le front, la t,·•14 ;, trCe ; - Jicura, figu1-e ; - fuit, il a été, il est t ;-flw•itu, Reovt- ; c1c., etc. FA. s . m. Xote 1 !c mu :.iquc. Le/a csl la 9ua• me note, !~ la gammt. I’. F ·trr•v, FA..AL. !Il . ru. Recueil d’obse :· ·ations astrolo· que, que les chrétien~ de Saint.Jean consultent ns presque toutes 1C5 occaslous impor13ntcs de 1’Î e , hent’euses ou malheureuses, et. dont. ils nt bc :mco11p de cas. Il F tFA.)[. s . m. Genre de plnutts Je b famille des orcùidécs. FAllACELLE. ,. C . Genre ùc plante. ùt la famille des rutacêe- ; . F.1 .llAGO, oo F 1.l’X CA.PRIER . ; . m . Sorte de plaute qu’on dit bonne r•onll·e les ,-ers. tFAB.L. :URF.. s . m. < :ht•1. les aucie1u, 1 asc dar. :s lequel on fahait cuire <les fè"c,. tFABAL !F.. • · f. Tige do fè,,. - t Chez les anciens, cbarop de fèves. - r. FAn.,n1u. FABARlES. s . f . pl. F~tes de Carpa oi, l’on offrait de la bouillie faite a vcc des fè,•es et du lard. -C : tlendes de jujn, ~poque où l•on cëléhl’ait ce, fête. ;; . - Qnclques-nns écl’ivent Fahaiù :s. FA.HEL. s . m . Rowiln, conl(’, 1t :il’u.c . } ?ABER, s. m . Poisson (le mel’ de. :;. anciens, qtte l’on •• nnssi nommê Forgeron. FA.BIA . :l.’E. s . m. Arbrisseau do Chili de la fo. millll des solanées. FABŒ ;’S. •· m . pl. Prêtres du dieu Pan. t Nom de l’nne des plus illustres familles de Rome.- ’- t Soldats fonu<s pa,· Fabios. FABLE. s. f. Chose feinte et inventée pont· i,istrl. tii-c et pour divertir. -Sujet d’on poëruc , <l’un poërne dr :una1ique, d’un rOm :’ln. - Toutes les fables de }’3utic1uité païenne. - 1.- au..sseté, chose conlrouvêe . - il est Ici fabl• de full/ le mo11de, il est J :i rlltée de tout le monde. tmyth. Di•inité allégo,· ique, fille du Sommeil et de la ~nit, qui ëpousa le lfeusôuge, afin de mien~ contrefaire l’histoil’e. Cette diviuirC est rcprésentee avec un mosquc snL· le vis.age, et wagn.iliquement babillée. t Recueil de toutes les fables cle la théologie grecque et romaine. t On noum1e Fables /,istoriqucs, d’a.ncicunes histoires wèlêt :s a’Cè plusieurs fictions ; - philosophiquN, celles quo les poëtes ont inventées comme des para• bole, ;: pro1we :. li envelopper lt" :s ruy :;tères de la pùilo~opbic ; - alltigori1ue,, celles qui :,ont en pal’ahole et qui CJ.cheol un :,ens my- ;1i,1ue ; t morales, cellc.i qui ~ont iu•entêes pom· <lë :bltc1· quc :lques pt·éceptcs propres à n :kr lc.1o roœnr~, comme sont le’ ; apologues, etc. ; -tmixtes 1 ce>llcs qui sont mêlées d’allrsol’ies et <1e chosu mo1·alc~ ; -t im·c11tJc.s à pl<ûsir, celles <p.ti n'out I>our lmt que d’amu1-Cr. FAllLEIL ,·. a. :Écrire, foire des contes, iJes fables. = F.oti, l.e . part. 1 :ieux. l’. -1 .llLL..U, •· m . Sone de poëme fort à la mode d.ans les1>rcmiel’~ ~iges de kt μoé.sic française. - Conte en w :rs. Les a11cic11s Jabliauz. FALLIEll.. s . m . f/. F,ecu>1z. i. l ;,dame cle L : s~11Jlière appel.lit I..a Fontaine Fablier, comme elle appelait Puirier, l’arhl’c qni porte des poire~. F.IRÈGUE. s . C. Sorte de plante dont le• feuilles sonL semblables à celles de serpolet. I’ BIUC.1. : -iT. s . m . Celui qui entretient un ou plusit•urs uuhie1-s oli l’on travaille l1 des ètofft·s clc soie, etc. Qa<"lques-uns êcrh·cnt Fabriquant ; mab il ne doit s’entendre- qoc du p3rlicipe p,·~ - ~cnt <.ln ver·bc Fahriquer ; l’o.sage :.t con.sen·é le c à la place de qu pour Je suhst :uuif. I’. cc qui est dit, :t mol Jndicant, rcfativement à celte or1ho• graphe. · F.- 1..BRIC.I .TEl’R. s . m. Celai qui fabri,1’1e ; ouvrier, ani. :1n, :trthlc ; antem·, inventeur, etc. Fabricateur de / ;mssc mo,maie. lJu fabricateur t !e calomu.i.es. - t En parlant de Dien on dit, f~ grand fabricateur de l’unii•, :rs. FAllB.lCATJ0 :-1 . s . f . Action par loqud)c 00 fabrique. - - Enet de celte actioo. -Fnbricatùm. d’itoffas. - jul’ispl’. On dit, la Ji,bricàtion d’ur, /mu ; w :te. FAIIUCIE. • · C. Ccni·c ùc plante, de la fou,illc dc.s my1·1oïdcs . FAJ !IUC !EX, ou F.llR !Cl.Ell. s . m. Celui qui c.st chargé de la fabd<p1e d’une égüse. On Je nomme communément J/arguillicr. ,~. r .DRJQt’ttF. AllllJCIJl’S. s . Ill . pl. Chez les ancien,, das~o d’otnl"icrs qni travaillai<-•nt aux artUc•. - . daus les ar.senaux. t Consenatcun clcs fon<l.- . qni ~-on.t afft•ctés à reotreticn et ;mx rêparationiùc I cgl,.c, etc. Jam. P. FABRIQCI !, l’AJRIQüE. s. C . tCon,uuclioo dons laquelle on. convel’ti t di,’crses matières preruièt :e.’i en p1·o• chuts ,·endriùles. -Tout ce qui appartient à unt• église, tant pour les foncls et 1·cvcnu.s affectés ;i l’entretien et ~ la répa1·a1ion de rêglisc, que ponirargentcde, le luminaire, etc. ; corps des mar• guilliers. -Façon de certains on,~ragrs et dt.~ cer~ tà.iues manufactul’es . -Lieu mt ?111e où l’on fahr ; .. que. - lJanit1·e de con.st1a.ire. - .A .. .,pect d’an b ;ltjiuent COJl~idérable. Fa/nique éle’"gantc. rru. ’nil et petfcctionneme,,t des fa.si.ls, phtolets, et 3Utl’CS armes. - t .J ..tclier où S-C fabriquent le~ armes, la monnriie, etc. peint. Sc dit de-. éd.i-fices, de~ ruinrs d’arc-hitectu.re, etc., clora on 01 oc : les fond~ des tablcanx. l’AnRIQT’É, JÎ.Jl. •dj. Tra,·ailJé, ex.écotc’· . - llùtcirefabri’lwJe, loifabriquée, hl !Jtoire t loi fausst• et co1~t~ouvée. ~ C’c,t une nouc•elle fabriquée. t. P ;irt1crpe passe du Ycl’be Fahri9uer. F .A. . .BlUQUER. ’ , ,1. l ;-aire < :ert ;eins ouYr :tgt.·~ manuels. fig. Fol’gc,·, imagî.ncL·, inventer. -Fabriquer un mc,uonge, une cn !omllit, in,·cuter ur1 mensonge, one calomutc. -Faôri 9utr une pi<-tct , tm testament, faire une fousst : pièce, ltn faux lcst~mcnt. - ,,. n. F,,irc c-onfoctionuer dans se-s àtelicrs, en pnrlant des par1icnllers ; :woir de~ m :mt1fo~tu.res, en parlant des peuple.s. = FAaR.1• q_o&. fE. part. F.Bll !QUEUR. s. m . Nom <ju’on donnait au• tl’cfois à un officic1· de chapitre. <tÎeu$. tF.l.JIRO’IŒ. s . f . Gcure de plantes de la fo. mille clcs 1not•~f."s. F.UlCLATEüR $. m . Conteur, narrate11r d e fable", foi.scor de fables. ’l'Îcu.r . FABULEUSE’.IEXT. a<l,· . D’une wa11ièrc faim • lcn- ;c. Cette histoire est t !critc fabult !tueuu•,11. FAIIULEU’C, EUSE. odj. Feiut, con11·011 ,. inventé. Jlistoirc falmleu.se. J.frre falm/~·11 .t. - t ,oytb. T,·mps fidmleu.x, ,leu~iC :nu ; 1"M !!iode du monde, ! :ielon qnclques ~utcm·s, cfopub le Jélnt ;:P. jusqu’au sicge <le l’i-oie. tFAB()LT : US.· s . m. Dico anqad lus :Romain, offr·aicnt Je ;; sac.- i Gccs lor. ;qnc Jej enfüuts çom• wençaient à parler on à ~ :trtic1-1lcr des 11,ots. F.1 .llUL !S !!R. v. a. -~jouter tirs fohle, à une histoirl’.- == : FAnou.sÉ 1 fn. par·t. peu usitc :’. F.Ç DE, s. m . t E,tédou,· d’un édifice TU sou.s rtm de ses quatre aspecls. - Côti par ou roo < :ot.. c. - F,·outispice. F.( ;E. s. C. Super !icie, surface. Ln face de ln tcrrr. -Fa< :adc, ft onth1>icc, plrtie antédeurc. - ""j.,agc, figure, mine, ph.y . .. ionomie. - ~c ~e dit au sêl’ieux. qu’en parlaut de Dieu. Dieu de~our11~ sa fa<’<' du pJc/1<·1t1·, -- t Face. portbn plus on t.noirts étendue tic la supedici.e d·un organe, etc. 1