Page:Dictionnaire historique des personnages célèbres de l'antiquité - Noel - 1806.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

A L E •txx» (alké) y force 5 ’t-7r7roç (hip- pos), cheval. Alcisthéne ,force secoiirahJe ; Sybarite fameux par la somptuosité de ses habits. Etym. àkhh ( alhé) , force,’ 5-6êv«(v (sthenein) ^ pouvoir. Ces e’tymolo^ies n’ont ] as beaucoup de rapport avec le caractère du personnage. A L c I T H G É , défense prompte ; nom d’une des fillesde Minée. Etym. Àkz» {alhê) , force j Ôoos {thoos) , prompt. AhCuitiE, femme forte ou sert- sée ; mère d’Hercule. Etym. d^tch (alhé) , force j //svejv (/;ie/zef/7), sou- tenir, ou ^ivoç {ménos)y es; rit ,sens. Alconà , déesse qui donnait la force aux voyageurs. R. aùhich (alké), force. Al c t e r , qui chasse ( les mala- dies ) ; surnom d’Esculape. Rac. Àhx.iiv {alkein ) , défendre. A L ECT o, une des trois Furies. Rac. a ^r’w.f’Knym (/<%em), cesser; parcequ’elle tourmente les pervers sans relâche. Alectryon, jeune homme chan- gé en coq. Rac. ÀKiKr^um (alec- truôn ) , coq. Alemona, déesse tutélaire des cnfans avant leur naissance. Rac. alere , nourrir. Aleo , dieu des feux de hasard; surnom de Mercure. Rac. aléa , jeux de hasard. Alé THÈs, féntofe/eyun des com- pagnons d’Enée. Rac. dxuBhç (alé- ihés ) , certain, véritable. Aléthophile, ami de la véri- té ; nom qu’ont pris souvent les écrivains modernes, et sur-lout les satiiiques qui ont craint d’être connus. Etym. a>)ô»c (aléthcs), vrai^ (fixtîy (philein), aimer. Alburomantis, surnom d’Apol- lon , présidant à la divination par la farine. Etym. AXt-jfov ( aleuron ) , larine. Rac. dxiîv ( alein ) , mou- dre; yxvTn ( ma«^/5 ), devin. Atexamènr , étolicn, tua Nabis, tyran de Lacédémone, et fut tué à «on tour par les Lacédéuioniens , A L E it an milieu du palais. Etym. dxi’^ni ( alexein ) , repousser, défendre. Alexandre le Grand , fils de Philippe , roi de Macédoine, élève d’Aristote, admirateur de Pindare et d’Homère, vainqueur des Per- ses , protecteur généreiix de la mère et de l’épouse de Darius, fondateur d’Alexandrie et de plus de villes qu’il n’en détruisit , ami éclairé du commerce et des arts , aussi habile à conserver ses con- quêtes qu’heureux à ks faire; mais meurtrier de Clytus , de Parmé- nion et de Philot.is, enivré par la victoire , égaré par l’orgueil au f)oint de se croire un dieu gîité par a flatterie, amolli par le luxe , li- vré à la débauche , aliéna les cœurs des Macédoniens , en adoptant l’ha- bit et les mœurs des Perses , devint ploux lui-même des grands capi- taines qui avoient partagé ses ex- ploits : de Perdiccas, parce qu’il était belliqueux ; de Lysimaque , parce qu’il était bon général ; de Sé- kucus , parce qu’il était courageux; d’Antigone, h cause de son humeur libérale; d’Attale, à cause de la dignité de son extérieur ; de Pto- lémée , parce qu’il était heureux, et mourut à Babylone d’un excès de -vin , à trente-deux ans. « Je laisse, dit -il en mourant, mon Empire au plus digne; mais je vois que mes mt illeurs amis célébreront mes funérailles les armes à la main. » Trois artistes seuls eurent la per- mission de travailler à son portrait : Praxitèle, en sculpture; Lysippe, en fonte; et Apellcs , en peinture. Un savant jésuite, André 6’choU, a recueilli les noms des rois qui ont eu la manie d’avoir quelque res- semblance avec Alexandre , et a détaillé les extravagances que cette folie leur a fait faire. Etym. «tA.é^«»v {alexein), protéger; atv«/3 , «tv/poç {anér, andros) , guerrier. Ainsi Alexandre veut dire : Guerrier prolecteur. Alexanéaiias , surnom donné au philosophe Empddccle, qui avait la prétention de maîtriser les vent.’.