laire, triangulaire, etc. un groupe de gros tuyaux de montre disposés symétriquement, et saillant hors de la façade du buffet.
Tournebout, n. m. anc. nom français d’une variété de cromorne.
Trachée, n. f. Partie de l’appareil respiratoire située au-dessous du larynx en forme de tube semi-cylindrique, divisé à sa partie inférieure en deux tubes appelés bronches qui plongent dans les poumons.
Tractus. Voy. Trait.
Tragédie (musique dans la), n. f. À l’imitation du théâtre grec, le théâtre moderne a fait quelquefois appel à la musique pour augmenter la beauté et la puissance de la tragédie ou du drame par la participation de chœurs chantés. Le premier exemple fut donné en France par Racine, avec Esther (1688) et Athalie (1690) dont J.-B. Moreau composa les chœurs pour la maison de Saint-Cyr. Les chœurs d’Athalie ont été refaits par Mendelssohn pour une traduction allemande (vers 1843). Depuis cette époque, on a fréquemment suivi cet exemple, quand il s’agit surtout de pièces empruntées au répertoire antique. || Tragédie en musique. (Voy. Opéra.)
Traînée, n. f. * Longue suite de notes, n’impliquant pas nécessairement un ralentissement ni un mouvement lent. (Voy. Tirata et Trait.)
Traîner, v. tr. * Ralentir. Ne s’emploie habituellement que pour désigner une exécution ralentie au delà des limites voulues, et qui semble devoir s’arrêter à chaque instant.
Trait, n. m. Psaume chanté en tout ou en partie, à certains jours de pénitence, avant l’évangile, dans la messe de la liturgie catholique. Le T. appartient à la forme de chant appelé Directané, qui se déroule sans reprise ni répétition. Le T. est un des genres de chant grégorien qui reçoit, l’ornement de vocalises. Les versets sont alternés par les solistes, ou entre les solistes et le chœur. On y trouve dans le courant de la pièce des vocalises avec cadence telles que celle-ci :
C’est là une vocalise courte. Le trait se termine toujours par une longue vocalise, fixée d’avance comme les autres formules :
Transcription, n. f. * Arrangement morceau de musique pour d’autres voix ou instruments que celui pour lesquels il a été écrit. Les éditions de luth du xvie s. contiennent de nombreux arrangements de ce genre, des motets et chansons polyphoniques célèbres. La Bataille de Jannequin, en particulier, a été l’objet de T. devenues elles-mêmes fameuses, agrémentées de passages, de traits brillants, etc., et a donné l’essor à tout un genre. Du vivant même de Palestrina, il existe pour clavecin des T. variées de ses motets. Plus tard, le Livre de clavecin de d’Anglebert (1689) contient plusieurs T. tirées des opéras de Lulli. Lorsque la transcription ne vise qu’à reproduire de plus près l’œuvre originale, avec d’autres moyens, elle peut rendre les plus grands services à la musique. De nos jours, les T. d’œuvres d’orgue de C. Franck faites pour instruments à cordes ou pour piano par Ch. Bordes ou Bl. Selva en sont des exemples remarquables. Mais la T., — déjà en usage au xvie s., comme on vient de le voir, — qui ne reproduit que plus ou moins fidèlement les originaux en les agrémentant de traits de fantaisie, a été de tout temps et surtout au xixe s., une des plus grandes causes de l’affaiblissement du goût musical. (Voy. Fantaisie.)
Transcrire, v. tr. Opérer une transcription.
Transitif, adj. Accord T., accord étranger à la tonalité du morceau et servant à y introduire une modulation. Peu employé.
Transition, n. f. Même sens que le précédent.
Transmission, n. f. Mécanisme permettant à l’organiste d’attribuer à chaque clavier séparément les jeux respectifs des autres claviers. L’invention de ce mécanisme, attribuée à un facteur allemand, Schaible, qui