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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/479

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nate, op. 110 de Beethoven, où le la est répété en accélérant et en augmentant, puis diminuant le son, la pédale levant les étouffoirs et les liaisons ainsi que le doigté indiquant une pression toute spéciale des doigts sur la touche :


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L. Capet constate que la plupart des violonistes en abusent. Mais « l’absence du vibrato dans la main gauche demande une telle pureté dans la technique, une telle justesse, une si noble qualité de son, que, pour ne pas avoir à surmonter ces difficultés, on enveloppe dans le vibrato de la main gauche comme en un vêtement, une esthétique difforme et absolument imparfaite ».

Vibrer, v. intr. Entrer en vibration. Recevoir l’impression que produit une musique profondément accentuée et au rythme martial.

Vibroscope, n. m. Appareil enregistreur du mouvement vibratoire, portant le nom de son inventeur, Duhamel, et dont le principe a été développé et perfectionné dans un grand nombre d’instruments enregistreurs modernes.

Vide, Voy. Vacuæ.

Vièle (à archet). Voy. Viole.

Vielle, n. f. Instrument à cordes, à roue et à clavier, d’une lointaine origine et qui, après des moments de vogue, est relégué aujourd’hui parmi
Vielle à roue.

les instruments populaires, en quelques provinces et principalement dans le Morvan et le Berry.

Sa plus ancienne représentation figurée est celle du chapiteau de Bocherville, au musée de Rouen (xe s.), où l’instrument en forme d’une grosse guitare allongée est posé sur les genoux de deux personnages assis dont l’un agit sur des touches placées au-dessous du manche, tandis que l’autre tient la poignée d’une manivelle. Le nom de l’instrument était Organistrum, puis Symphonia, qui se traduisit vers le xiiie s. en Chifonie. Ce nom était encore usité au xvie s. Une vielle du Kensington Museum, aux armes de France, avec peintures et H couronnées, est citée comme ayant appartenu à Henri III ou IV : c’est probablement à l’un des musiciens de la chambre et non au roi, que cette vieille a servi. Mais la décoration de l’instrument prouve qu’il n’était plus alors, comme au moyen âge, abandonné aux mendiants. On l’appelait en Allemagne Lyra mendicorum ou Bauerleyer. L’apogée de la vogue de la vielle fut au milieu du xviiie s. Le luthier Bâton transforma en vielles un grand nombre de luths, de théorbes et de guitares : eur décoration et les chevillers à têtes sculptées qu’y ajouta Bâton contribuèrent à les faire acheter par les amateurs. Un jurisconsulte, Terrasson, écrivit une Dissertation qui est un éloge de l’instrument (1741). Danguy se fit remarquer comme virtuose. Boismortier composa pour la vielle. Marie Leczynska, Mme Adélaïde, le comte de Clermont, jouaient de la vielle. Le goût démesuré des amateurs français du xviiie s. pour la vielle et la musette n’était pas partagé par tout le monde. « Ce n’est point le goût, encore moins la raison, mais la mode, qui a arraché ces instruments de la main des aveugles et des pâtres, à qui nos ancêtres les avaient relégués… Sans les grimaces de ceux qui en jouent, ils ne seroient pas supportables aux oreilles musiciennes, après qu’on les a écoutés plus d’un quart d’heure… » (Lettre de l’abbé Carbasus, etc., 1739). La mode fut funeste aux instruments anciens ; quantité de beaux luths furent transformés en vielles par des luthiers sans goût. La vogue déclina sous Louis XVI. Des mains des princesses, elle était retombée à celle des chanteuses du boulevard, dont l’une, surnommée Fanchon la Vielleuse, devint l’héroïne d’une dizaine de pièces de théâtre jouées de 1800 à 1811. Puis la vielle fut à nouveau abandonnée aux mendiants venus de quelques provinces, du centre surtout, où elle est encore jouée dans les fêtes populaires. De nos jours, L. Grillet et M. de Bricqueville ont joué de la vielle avec succès dans les con-