Page:Dictionnaire raisonné de bibliologie Tome 1.djvu/37

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p. f. petit format ou papier fin.

rel. en ch. relié en chagrin.

ACADÉMIE. On entend par ce mot une société d’hommes instruits et d’une capacité distinguée, dont tous les travaux tendent à l’avancement et au perfectionnement des arts et des sciences. Les principales académies connues ont été établies avec l’agrément et sous la protection des gouvernemens. Celles qui existaient en France ont été supprimées par un décret du 8 août 1793. Voici les plus célèbres par ordre de date de leur fondation. L’académie française, instituée en 1635, par le cardinal de Richelieu : elle avait pour but de perfectionner la langue ; et, en général, elle avait pour objet toutes les matières de grammaire, de poésie et d’éloquence : elle était composée de quarante membres : elle a publié un dictionnaire dont la cinquième édition a paru en l’an 6 (1798). L’académie des inscriptions et belles-lettres a été instituée en 1663 : elle s’occupait des inscriptions, des devises, des médailles, et travaillait à répandre, sur tous ces monumens, le bon goût et la noble simplicité qui en font le véritable prix : elle était composée de dix honoraires, dix pensionnaires et vingt associés. L’académie royale des sciences a été établie en 1666 par les soins de Colbert : elle s’occupait particulièrement d’objets de physique et de mathématiques : elle était composée de dix honoraires, de vingt pensionnaires, savoir : trois géomètres, trois astronomes, trois mécaniciens, trois anatomistes, trois botanistes, trois chimistes, un trésorier et un secrétaire, l’un et l’autre perpétuels ; vingt associés et douze adjoints. C’est en 1699