Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/466

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que chaque individu fût une machine différente, comment la justice du ciel ou même celle de la terre exigerait-elle les mêmes effets de machines dissemblables ?

Si la justice de la terre châtie également des machines dissemblables, c’est qu’elle ne saurait ni apprécier ni tenir état de ces dissemblances.

Ibid. — Toute vertu est de précepte, parce qu’il ne s’agit pas de donner des penchants louables, mais d’empêcher de commettre des actions mauvaises.