Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/489

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XCVI.

Profiter des troubles, pour exécuter ses desseins ; stipendier l’ennemi de son allié.


XCVII.

Point de ministres au loin, mais des espions.


XCVIII.

Point de ministres chez soi, mais des commis.


XCIX.

Il n’y a qu’une personne dans l’Empire, c’est moi[1].


C.

Dévaster dans la guerre ; emporter tout ce qu’on peut ; briser tout ce qu’on ne peut emporter.


CI.

Être le premier soldat de son armée.


CII.

Je me soucie fort peu qu’il y ait des lumières, des poètes, des orateurs, des peintres, des philosophes ; et je ne veux que de bons généraux ; la science de la guerre est la seule utile.


CIII.

Je me soucie encore moins des mœurs, mais bien de la discipline militaire.

  1. Voyez la note 1 de la page précédente. (N.) — Ce n’est point à la maxime XCI que commence le changement de ton de Diderot. Les principes de politique qu’il attribue à Frédéric II partent de la maxime LXXXIII.