Il ne doit rien, étant né libre et indépendant.
Que croyez-vous de juste ou d’injuste ?
Que ce sont pures affaires de convention.
Des peines et des récompenses éternelles ?
Que ce sont des inventions politiques, pour contenir la multitude.
Bon ; voilà un jeune homme fort éclairé. Rien n’empêche qu’il ne soit agrégé, s’il répond aux questions que prescrit la formule. Croyez-vous que la foi n’est qu’une crédulité superstitieuse, faite pour les ignorants et les imbéciles ?
Je le crois, car cela est démontré.
Croyez-vous que la charité bien ordonnée est de faire son bien, à quelque prix que ce puisse être ?
Je le crois, car cela est démontré.
Renoncez-vous au fanatisme de la continence, de la pénitence et de la mortification ?
J’y renonce.
Renoncez-vous à la bassesse de l’humilité et du pardon des offenses ?
J’y renonce.
Renoncez-vous aux prétendus avantages de la pauvreté, des afflictions et des souffrances ?
J’y renonce.