Eh bien, mademoiselle, ce malheureux-là…
Vous le connaissez ?
Si je le connais ! c’est mon fils.
Votre fils !
Sergi !
Oui, mademoiselle.
Ah ! Sergi, vous m’avez trompée !
Fille aussi vertueuse que belle, connaissez le danger que vous avez couru.
Sergi est votre fils !
Il vous estime, vous aime ; mais sa passion préparerait votre malheur et le sien, si vous la nourrissiez.
Pourquoi suis-je venue dans cette ville ? Que ne m’en suis-je allée, lorsque mon cœur me le disait !
Il en est temps encore. Il faut aller retrouver une mère qui vous rappelle, et à qui votre séjour ici doit causer la plus grande inquiétude. Sophie, vous le voulez ?
Ah ! ma mère ! Que vous dirai-je ?
Madame, vous reconduirez cette enfant, et j’aurai soin que vous ne regrettiez pas la peine que vous aurez prise. (Madame Hébert fait la révérence. — Le Père de famille continuant, à Sophie.)
Mais, Sophie, si je vous rends à votre mère, c’est à vous à