Mademoiselle, je ne l’oublierai pas. (Il s’assied dans un fauteuil.)
Sortez ou restez ; je ne vous quitte plus.
Insensé !… Ingrat !… Qu’avez-vous résolu ?… Vous ne savez pas…
Je n’en sais que trop !
Vous vous trompez.
Laissez-moi. Laissez-nous… (S’adressant à Germeuil en portant la main à son épée :) Germeuil… (Germeuil se lève subitement.)
Dieu !… Arrêtez… Apprenez… Sophie…
Eh bien, Sophie ?
Que vais-je lui dire ?
Qu’en a-t-il fait ? Parlez, parlez.
Ce qu’il en a fait ? Il l’a dérobée à vos fureurs… Il l’a dérobée aux poursuites du Commandeur… Il l’a conduite ici… Il a fallu la recevoir… Elle est ici, et elle y est malgré moi… (En sanglotant, et en pleurant.) Allez, maintenant ; courez lui enfoncer votre épée dans le sein.
Ô ciel ! puis-je le croire ! Sophie est ici !… Et c’est lui ?… C’est vous ?… Ah, ma sœur ! Ah, mon ami !… Je suis un malheureux. Je suis un insensé.
Vous êtes un amant[1].
Cécile, Germeuil, je vous dois tout… Me pardonnerez-vous ?
- ↑ Cette repartie était supprimée à la représentation.