Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/308

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mes enfants… Venez, Germeuil, venez, Sophie, (Il unit ses quatre enfants, et il dit :) Une belle femme, un homme de bien, sont les deux êtres les plus touchants de la nature. Donnez deux fois, en un même jour, ce spectacle aux hommes… Mes enfants, que le ciel vous bénisse, comme je vous bénis ! (Il étend ses mains sur eux, et ils s’inclinent pour recevoir sa bénédiction.) Le jour qui vous unira, sera le jour le plus solennel de votre vie. Puisse-t-il être aussi le plus fortuné !… Allons, mes enfants…

Oh ! qu’il est cruel… qu’il est doux d’être père ! (En sortant de la salle, le Père de famille conduit ses deux filles ; Saint-Albin a les bras jetés autour de son ami Germeuil ; M. Le Bon donne la main à madame Hébert ; le reste suit, en confusion ; et tous marquent le transport de la joie.)