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ACTE V


Le lieu de la scène reste le même.



Scène PREMIÈRE.

STUKELY, BATES, DAUSON.
BATES.

Le pauvre Leuson !… Mais je ne vous en ai que trop dit là-dessus cette nuit… la pensée m’en est horrible.

STUKELY.

Dans la rue ? et personne avec lui ?

BATES.

À sa porte. Il me conduisit chez lui. J’avais prétexté quelques affaires sur lesquelles je voulais le consulter, et je le frappai dans le flanc comme il élevait le bras pour sonner.

STUKELY.

Tomba-t-il roide du coup ?

BATES.

Ce récit vous plaît ; je le vois à l’attention que vous donnez à chaque circonstance ; et n’est-ce pas cette fois la troisième que je vous répète qu’il ne dit pas un mot et qu’il ne poussa pas un soupir ?

STUKELY.

Et que s’est-il passé ce matin ?

BATES.

La garde l’a trouvé. On a averti les domestiques ; ils ont accouru en tumulte. La foule s’est assemblée ; on l’a porté dans sa maison. J’ai suivi ; je suis entré et je l’ai vu mort chez lui,