Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, XI.djvu/522

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faiblesse ? Elle est d’ailleurs faite pour nous en inspirer une bien plus pardonnable.

(Surprenant.)


142. Une jeune Arabe en pied[1].

Portrait d’autant mieux rendu qu’il était difficile d’en faire un bon tableau.

(Loué comme plein de vérité, de vie et de grâce.)


143. Une jatte[2].

Elle est accompagnée d’un morceau de pain qui est vrai et comme la nature, mais sans crudité, et vu comme il faut voir pour bien peindre.


144. Des fruits et des légumes[3].

C’est toujours la même vigueur de pinceau et la même fidélité à rendre la nature dans son caractère.


145. Divers morceaux d’histoire naturelle[4].

Deux tableaux.

Je ne puis que répéter ce que j’ai dit plus haut ; j’ajouterai que ces objets-ci, beaucoup plus variés dans leurs couleurs et leurs formes, tels que les madrépores, les coraux, les mines et minéraux, etc., étant pour la plupart des corps polis, augmentent la difficulté d’en former des groupes favorables au bon effet. Rien n’a arrêté Mlle Vallayer ; chaque objet y est lui-même rendu, fini et contribuant à l’effet des autres. Ce sont des chefs-d’œuvre en ce genre.

(Magie d’imitation.)


146. Un bas-relief imité : jeux d’enfants[5].

Il fait illusion.

  1. Tableau de 5 pieds sur 3 pieds 6 pouces.
  2. Tableau de 2 pieds 6  pouces sur 2 pieds.
  3. Tableau de 2 pieds 9 pouces sur 2 pieds 2 pouces.
  4. Ces deux tableaux, portant le même numéro, avaient chacun 4 pieds sur 3 pieds.
  5. Tableau de 2 pieds 2 ouces sur 1 pied 6 pouces.