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Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, XX.djvu/58

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à un étranger qui voudrait bien ne pas s’en retourner tout à fait ignorant. Songez que je serai assailli d’interrogations, et qu’il faudra pourtant satisfaire à quelques-unes. Si vous aviez écrit quelque chose sur l’administration politique, civile, militaire, etc., et que vous m’estimassiez assez pour me confier vos réflexions, je vous jure que je n’aurai aucune répugnance à me parer de vos plumes.

Je suis, etc.


Questions renvoyées par Sa Majesté Impériale à M. le comte de Munich.

1. À combien peut s’évaluer la production annuelle en grains de toute la Russie ? Cela se sait-il ?

2. À combien peut s’évaluer le produit annuel du chanvre et du lin, année commune ?

3. Quelle quantité l’étranger en tire-t-il ?

4. Sur les détails du tabac, renvoyé à M. le comte de Munich.

5. Quel était le prix du bail de la douane en 1749 ?

6. Quelle quantité de chaque sorte de bois sort-il annuellement des forêts de Russie ?

7. Sur la poix, le goudron et le brai, renvoyé à M. le comte de Munich.

8. Ce qu’il pourra savoir sur la production, la manière de recueillir, le transport et la rente de la rhubarbe.

9. Quelle est la quantité de chevaux tirés de l’étranger, année commune ?

10. Ce qu’il saura sur le commerce du miel et de la cire.