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LXXXI

À ***[1].


La bienfaisance est toujours récompensée.

Je vous salue, je vous embrasse et vous souhaite du repos et de la santé, du repos sans lequel on ne jouit guère de la santé ; de la santé sans laquelle on ne jouit point du repos ; un bon lit et une bonne conscience.


LXXXII

À DAMILAVILLE[2].


Je vous prie, mon ami, de recevoir de ma part la personne qui vous remettra ce billet et de lui procurer la lecture des deux nouvelles pièces de Calas sans se déplacer. C’est une lecture dont on ne se proposera pas un mauvais usage, soyez-en sûr. Je vous embrasse et vous salue.

  1. Inédite. Communiquée par M. Alfred Sensier.
  2. Ce billet inédit nous a été communiqué trop tard pour être placé à sa date approximative, vers 1762. Il porte la suscription suivante :

    À Monsieur, Monsieur Damilaville, à l’hôtel de Clermont-Tonnerre, quai des Miramionnes, et au-dessus, en sens inverse, cette adresse qui était sans doute celle du domicile privé de Damilaville : Rue Saint-Louis dans l’île, la 2me porte cochère, après la rue de la Femme-sans-Tête.