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Grosseur du corps de l’essieu, 0 6 10
Largeur du corps de l’essieu, où posent les flasques, 0 6 3
Longueur du petit bout des fusées, qui passe le moyeu, 0 3 3
Face, 0 3 0
Proportion de la ferrure de l’essieu de l’affût de huit livres.
Deux étriers, longueur, 1 10 0
largeur, 0 2 8
épaisseur, 0 0 6
Deux équignons, long. 2 0 0
larg. 0 1 1 6
épaiss. 0 1 1 6
Deux brabans longs, 1 1 5
larg. par le plus large, 0 2 0
& par le plus étroit qui est dessous l’essieu, 0 1 0
épaiss. 0 0 2
Longueur des petits anneaux qui sont au bout des fusées de l’essieu, 0 11 0
largeur, 0 1 0
épaisseur, 0 0 1 6
Proportion de l’avant-train avec les roues & essieu.
Longueur du corps de l’essieu, non compris les fusées, 3 0 10
Longueur des fusées, 1 4 4
Grosseur du corps de l’essieu, 0 5 0
Largeur du corps de l’essieu où pose la sellette, 0 4 0
Longueur de la sellette, 3 2 10
Largeur, 0 4 0
Hauteur de la sellette depuis l’essieu jusqu’à la cheville ouvriere, 1 0 0
Longueur du petit bout de la limoniere qui passe derriere la sellette, 0 4 0
Longueur des limonieres, 7 9 0
Leurs faces, 0 3 0
Longueur de l’entre-toise de limoniere de dedans en dedans, 1 10 10
Largeur de l’entretoise de limoniere, 0 3 8
Son épaisseur, 0 1 6
Longueur de l’épars de dedans en dedans, 1 10 10
Largeur de l’épars, 0 2 8
Epaisseur de l’épars, 0 3 10
Face des limonieres vers l’épars, 0 3 9
Face des limonieres au bout, 0 3 0
Longueur depuis la sellette jusqu’à l’épars, 0 7 6
Longueur depuis l’épars jusqu’à l’entre-toise de limoniere, 0 6 11
Longueur depuis l’entretoise jusque aux ragots, 3 8 3
Longueur du moyeu, 1 1 3
Diametre au bouge, 0 10 0
Face au gros bout, 0 9 0
Face au petit bout, 0 6 6
Longueur des raies, 0 8 0
Hauteur des jantes, 0 4 4
Face des raies, 0 1 6
Epaisseur des jantes, 0 2 5
Hauteur des roues, 3 3 8
Largeur des limonieres vers le milieu, 2 4 8
Proportion des ferrures de l’avant-train & des rouages.
Quatre cordons, long. 3 0 0
larg. 0 0 10
épaiss. 0 0 3

Deux grandes frettes, long. 2 8 0
larg. 0 1 3
épaiss. 0 0 4
Deux petites frettes, long. 2 0 9
larg. 0 1 0
épaiss. 0 0 4
Deux liens de sellette, long. 2 3 7
larg. 0 2 2
épaiss. 0 0 5
Deux petits anneaux de limoniere,
long. 0 11 3
larg. 0 0 11
épaiss. 0 0 3
Deux petits anneaux d’essieu, long. 0 8 10
larg. 0 0 10
épaiss. 0 0 2
Une plaque de sellette, long. 2 0 11
larg. par le haut, diminuant à rien par le bas, 0 7 0
épaiss. 0 0 2
Dix bandes à dix clous chacune,
long. 1 9 3
larg. 0 2 2
épaiss. 0 0 6
Deux ragots, long. 0 6 0
longueur du crochet, 0 3 0
largeur du ragot près le crochet, diminuant à rien par le bas, 0 3 0
Face du crochet. 0 0 6

A l’égard de la maniere de voiturer le canon & de le soûtenir, voyez Affust.

Pour ce qui concerne la méthode de le charger voyez Charge.

Canon à la Suédoise ; c’est une piece de quatre livres de balle de nouvelle invention. Dans l’épreuve de deux de ces pieces fondues à l’arsenal de Paris en 1740, on a aisément tiré dix coups par minute. Ces pieces ne pesent qu’environ 600 ou 625 livres, ce qui les rend d’un transport très-aisé dans toutes sortes de terreins. On assure que M. Dubrocard, tué a Fontenoy, s’en est servi très-avantageusement en Boheme. (Q)

* Canon de fusil, (Arts méchaniques.) Le canon d’un fusil en est la partie principale. C’est ce tube de fer dans lequel on met la poudre & le plomb, & qui dirige le coup où l’on veut qu’il atteigne. Il ne paroît pas au premier coup d’œil, que ce soit un ouvrage difficile, que celui d’un bon canon ; cependant il demande pour l’exécution, des précautions & de l’expérience. Sans les précautions, le canon péchant par la matiere, celui qui s’en servira sera exposé à en être estropié, ou peut-être même tué : sans l’expérience, la matiere sera bonne ; mais étant mal travaillée, celui qui se servira du fusil, sera peu sûr de son coup, à moins que par une longue habitude de son arme, il ne parvienne à en connoître & corriger le défaut. Il y a des canons qui ne portent qu’à peu de distance ; d’autres portent ou trop bas, ou trop haut, ou à gauche, ou à droite. Il y en a qui ont le recul très-incommode. On peut inviter les Physiciens à tourner leurs vûes de ce côté ; à s’instruire de la maniere dont on forge les canons de fusil, & à rechercher tout ce qui peut contribuer à la perfection & à la bonté de cette arme.

Une des principales attentions que doit avoir celui qui fait un canon de fusil, c’est de choisir de bon fer. Le meilleur pour cet usage doit être doux, liant & sans paille.

Il prendra environ six piés de barre de ce fer, de vingt-deux lignes de large, sur quatre lignes environ d’épaisseur. Cette barre pliée en trois, appellée par les ouvriers maquelle, sera chauffée, soudée, & bien corroyée sous le gros marteau, pour en former la lame du canon.