Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/196

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À Michel Baronnet.


 
Bâti par des mains inconnues,
Un féerique palais, longtemps,
Ouvre au vent frais des avenues
Ses fenêtres à deux battants.

À chaque porte, en grand costume,
Sonnant du cor sur l'escalier,
Un page, selon la coutume,
Vante le seuil hospitalier.

Le suzerain de ce domaine,
Dans les salles de son palais,
En riche apparat se promène,
Comptant son or et ses valets.

D'heure en heure, son oeil avide
Interroge les horizons.
L'écheveau du temps se dévide ;
Les jours passent et les saisons.