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88 LES AMANTS
C’est en vain que tu vieilliras,
Disant : « Sa tête est toute grise ! »
Le regret ne lâche pas prise ;
Et l’amertume où tu sombras
Est la source où rien ne se brise
Des traits purs que tu reverras.
Et c’est en vain que tu mourras,
Disant : « La grande nuit dégrise ! »
Sous le grand soleil, sur la brise,
Ce qui peuplait un crâne ras,
Au ciel peuplé se vaporise ;
D’astre en astre tu chercheras.