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Page:Dinouart - Le Triomphe du sexe, 1749.djvu/12

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PRÉFACE.

ſent à une honteuſe dépendance. Les femmes, à les entendre parler, ne ſont faites que pour obéir & pour ſervir à leur amour ; ils ne leur connoiſſent plus d’autre mérite. Maître abſolu, l’homme prétend gouverner tout, diſpoſer de tout, il n’y a que la femme à qui il ne ſoit plus permis d’avoir de volonté, de liberté & d’eſprit ; l’homme ſe conſtitue le chef, & l’épouſe doit lui être ſoumiſe. On débite cette morale ſans la comprendre, & il n’eſt pas juſqu’aux Caſuiſtes, gens odieux & im-