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Page:Dinouart - Le Triomphe du sexe, 1749.djvu/68

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qu’ils ne devoient la dépendance des femmes. À quoi ne les ont-ils pas aſſujetties, pour flatter leur amour propre ? Elles ne peuvent dispoſer de rien, elles ſe trouvent elles & leur biens, ſoumiſes aux caprices d’un mari. Donner à un époux tout droit ſur ſon corps, la loi l’ordonne, elle établit en ce point, une égalité de part & d’autre ; mais attribuer à l’homme, une autorité deſpotique ſur les biens & ſur la volonté de la femme, quel eſclavage odieux à la nature ! Eſt-il donc ſelon l’eſprit de la Religion, & ne s’en ſuit-il pas des abus bien funeſtes ? Qu’une fem-